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Poursuivis pour banqueroute et abus de confiance: Mansour Kama et Faysal Sharara blanchis par la justice
Publié le mardi 17 novembre 2015  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par DF
Des opérateurs économiques sénégalais et tunisiens veulent redynamiser leurs relations commerciales
Lundi 31 mars 2014- Une quarantaine d’opérateurs économiques de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT) séjourne à Dakar pour apprécier les possibilités d’investissements au Sénégal et nouer des relations d’affaires avec le privé local. Photo: Mansour Cama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES)




Blancs comme neige. Mansour Kama, Faysal Sharara et le syndic Daddy Isma Sagna le sont dans le cadre de la procédure que les 158 ouvriers de la défunte société les Pêcheries frigorifiques du Sénégal (PFS) avaient initiée contre eux. Poursuivis pour banqueroute simple et abus de confiance, le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et ses coprévenus ont été tout simplement renvoyés des fins de la poursuite. Dans sa décision rendue le 3 novembre passé, le Tribunal correctionnel de Dakar a estimé que le délit de banqueroute est prescrit. Le délit d’abus de confiance n’est pas constitué non plus. Par conséquent, les 158 ouvriers ont été déboutés alors qu’ils réclamaient des dommages et intérêts d’un montant de 372 809 571 F CFA.

Ces ouvriers avaient saisi la justice car ils ne sont pas contents de la procédure de liquidation de la société PFS qui les employait. Ils se sont sentis lésés au moment de la procédure collective car ils n’ont pas obtenu d’indemnisation. Mais selon Mansour Kama et Faysal Sharara, respectivement PCA et directeur général de PFS ainsi que Sagna, le syndic liquidateur, les plaignants ne figuraient même pas sur la liste de travailleurs inscrits dans le cadre du règlement préventif. Mieux, Daddy Isma Sagna avait fait savoir que ‘’si les plaignants n’étaient pas insérés dans la procédure, ce n’est pas la faute au syndic, car ils n’ont jamais formulé de requête, ni dans les délais ni après, ne serait-ce que pour obtenir une provision provisoire sur les créances’’. La défense ne s’était pas limitée à plaider la relaxe mais elle avait réclamé le franc symbolique pour citation abusive.
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