Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Contestation - Jugeant «incompétent» le président de l’Assemblée nationale : Les femmes de l’opposition exigent le départ de Moustapha Niasse
Publié le lundi 16 novembre 2015  |  Le Quotidien
Les
© Agence de Presse Africaine par EAG
Les APE au menu de la 17eme Session extraordinaire du Comité interparlementaire de l`UEMOA (CIP-UEMOA)
Dakar, le 16 Septembre 2014- Le président de l`Assemblée nationale, Moustapha Niasse a pris part à l`ouverture de la 17eme Session extraordinaire du Comité interparlementaire de l`UEMOA (CIP-UEMOA) qui se tient du 15 au 20 septembre à Dakar sous le thème: "Les négociations de l`Accord de Partenariat Economique (APE) entre la Région Afrique de l`Ouest et l`Union européenne ; le pouvoir de contrôle du Parlement de l`UEMOA et le rôle de l`administration parlementaire dans un parlement communautaire". Photo: Moustapha Niass, président de l`Assemblée nationale




Les femmes de Front patriotique de défense de la République (Fpdr) voient en Moustapha Niasse le responsable des malheurs de l’Assemblée nationale. Face à la presse hier, elles ont fait le procès du président de l’Assemblée nationale et exigé son départ pour «incompétence et absence de résultats». Une pétition intitulée «Observatoire citoyen pour la défense des institutions» est d’ailleurs lancée pour obtenir ce résultat.

Face à la presse hier au siège de la Convergence démocratique Bokk gis gis, les femmes du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) se sont défoulées sur le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Elles accusent ce dernier d’être derrière l’échec de la mise en place du groupe parlementaire du Pds et de ses alliés. Par conséquent, ces responsables membres du Pds, de Bokk gis gis, de l’Ucs, du Fsd/Bj et de Aj/Pads ont décidé de lancer une pétition intitulée «Observatoire citoyen pour la défense des institutions».
Selon Hawa Abdoul Ba, membre de la fédération des cadres du Pds, ladite pétition vise à rassembler le maximum de signatures pour exiger le départ de l’actuelle deuxième personnalité de l’Etat. «Mousta­pha Niasse est dépassé par la tournure des évènements. Il n’est plus apte intellectuellement à diriger la deuxième institution du pays. Il a assombri l’image de l’Assemblée nationale et de notre pays et c’est dommage qu’au crépuscule de sa carrière politique, c’est tout ce que les Sénégalais retiendront de lui. Niasse est l’homme qui a mis à genoux cette prestigieuse institution de notre chère Nation», s’étrangle de rage la responsable libérale. Venu appuyer ses «sœurs» de l’opposition, Lamine Ba, membre du comité directeur du Pds, fait noter que «Moustapha Niasse est celui qui, debout devant les grilles de l’Assemblée nationale, avait à la main une pierre, s’apprêtant à la jeter sur cette institution qu’il dirige aujourd’hui».

Dissolution de l’Assemblée nationale et des élections en janvier 2016
S’appuyant sur ces arguments, les signataires de l’Ocdi soutiennent que la représentation nationale est devenue une «caisse d’enregistrement à la solde de l’Exécutif». Le tout, regrettent-ils, sur instruction du président de la coalition Benno bokk yaakaar, Macky Sall. Et comme une catharsis, Hawa Abdoul Ba s’en prend de nouveau au secrétaire général de l’Afp : «Le président Moustapha Niasse a violé allègrement le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il a refusé la formation du groupe parlementaire de l’opposition. Il s’arroge le droit de vie ou de mort des groupes parlementaires. Des députés de l’opposition sont agressés et battus dans l’Hémicycle.» Ne pouvant plus supporter ces «agressions à la démocratie», ces opposantes exigent la démission de Niasse pour «incompétence, insuffisance et absence de résultats».

Malick Ndiaye juge le groupe de Fada de «fantoche et ‘’minusculaire’’»
Dans la foulée, elles appellent le président de la République, Macky Sall, à prononcer la dissolution de cette institution, la tenue d’élections anticipées en janvier 2016 et la réforme de cette institution pour un «rééquilibrage» entre les différents pouvoirs.
Moins radical que les femmes, le Pr Malick Ndiaye pense qu’il faut rétablir le fonctionnement régulier de l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. «Le Sénégal a besoin d’une opposition régulière et forte et pas d’un groupe parlementaire fantoche ou d’une opposition ‘’minusculaire’’», indique le président du Cercle des intellectuels du Sénégal (Cis), en une allusion très claire au groupe parlementaire dirigé par Modou Diagne Fada, sous le regard de Serigne Assane Mbacké.
Commentaires