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Rufisque - Contentieux avec leur employeur italien : Les travailleurs de Paf veulent marcher sur l’ambassade d’Italie
Publié le samedi 14 novembre 2015  |  Le Quotidien
La
© Autre presse par DR
La mairie de RUFISQUE




Les travailleurs de Production atlantic fish (Paf) Sénégal, une unité de production de produits halieutiques destinés à l’exportation vers l’Europe, ont exprimé leur ras-le-bol ce mardi. Ces travailleurs qui ne savent plus à quel saint se vouer ont vertement décrié le comportement de leur emplo­yeur. «Nous vivons une situation précaire. Depuis l’année dernière, nous courons après cinq mois d’arriérés de salaire.

A notre grande surprise, le mois passé on nous a donné quinze jours de repos. Et à la fin des 15 jours, on nous a encore donné un repos», assène le délégué du personnel, Mar Diouf, au milieu de ses collègues arborant des brassards rouges. Les contestataires s’insurgent aussi contre le mutisme des autorités en charge du travail dans notre pays. «Malgré un verdict favorable du Tribunal, on n’a toujours pas reçu notre argent», rumine le délégué du personnel appelant l’Etat à leur venir en aide.
En arrêt forcé de travail depuis deux mois par leur employeur qui a déserté l’usine, les travailleurs de Paf Sénégal promettent de «continuer le combat jusqu’à satisfaction totale». Et dans cette logique, ces derniers se disent «prêts à aller jusqu’à l’ambassade d’Italie pour dénoncer cette injustice». Ce qui «va permettre à tous les ressortissants italiens» d’être informés «du sort inhumain que nous fait subir un des leurs». A en croire Alioune Ndiaye, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des industries alimentaires, cette pratique est courante chez les Italiens. «Nous avons toujours dénoncé la gabegie des Italiens», assure le syndicaliste, venu soutenir les travailleurs de l’usine implantée à Rufisque. Avisant avoir interpellé l’Etat sur cette pratique des Italiens depuis «le cas Africamer», M. Ndiaye qui s’inscrit dans une logique de combat de déclarer : «Nous n’avons plus de choix dans la défense de nos intérêts, nous battre jusqu’à notre dernier souffle.» En vacances depuis quelques semaines, les responsables de Paf n’ont pas pu être joints.
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