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Livraison de l’information sur les rapports d’audit de l’Armp : Vers un changement de stratégie
Publié le samedi 14 novembre 2015  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le Premier ministre reçoit le rapport 2013 de l`ARPM
Dakar, le 31 Décembre 2014 - Le Premier ministre Mahamad Boun Abdallah Dionne a reçu le dernier rapport 2013 de l`Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).




Le Conseil régulation de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) veut changer son fusil d’épaule. Le modèle classique de livraison de l’information sur les rapports d’audit ne lui semble plus adapté. Ainsi, Mademba Guèye, président du Conseil de régulation, et ses collaborateurs sont-ils en train de chercher un meilleur format. «Nous avions entamé une réflexion sur l’exploitation à donner aux rapports qui ont été faits. Mais, malheureusement, nous n’avons pas terminé la réflexion pour voir quel est le meilleur format à utiliser pour tirer le meilleur profit de ces rapports.

C’est ce qui explique le report de la présentation des rapports d’audit», a déclaré hier, M. Guèye, face à la presse.La cérémonie de présentation des rapports a été prévue hier, jeudi. L’objectif visé à travers cette démarche, explique le président du Conseil de régulation, «est d’aller vers une amélioration du système de passation des marchés publics au Sénégal». Le magistrat relève cette année, «une tendance positive dans l’ensemble, même s’il y a encore des dysfonc­tion­ne­ments qui peuvent faire l’objet de correction». Le Conseil de régulation de l’Armp, jadis n’a jamais été tendre avec les autorités contractantes véreuses. Mais aujourd’hui, l’actuelle équipe semble opter pour une rupture. L’un des représentants de la Société civile, Amacodou Diouf, argumente : «Nous avons pensé que nous allons évoluer en prenant en compte une fonction pédagogique intense, parce que l’autorité contractante est aussi un humain. Ce sont des gens qu’il faut former, éveiller et alerter. Par voie de conséquence, l’option que nous avons aujourd’hui, c’est aller dans un sens andragogique.» Mieux ajoute le président du Conseil d’administration du Congad : «Je crois que c’est avec la presse que nous pourrons participer à rompre certains paradigmes et en tirer d’autres qui pourraient améliorer davantage une autre fonction de sensibilisation, d’accompagnement et de communication avec l’autorité contractante. C’est ce qui vaut que nous prenons effectivement le temps d’une réflexion extrêmement approfondie pour pouvoir être utile, parce que nous aussi, nous devons être utiles.»
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