Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Arrêt de la Cour suprême - Grogne du collectif des élèves-maitres: Des préjudices évalués à plus d’1 milliard FCFA
Publié le vendredi 13 novembre 2015  |  Sud Quotidien
Mamadou
© Autre presse par DR
Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Grand Cadre




Le collectif des 690 élèves-maitres et le Grand cadre des syndicats d’enseignants (Gcse) ont procédé hier, mercredi 11 novembre, à une évaluation de la notification de la chambre administrative annulant l’arrêté du ministère de l’Education nationale les excluant de la formation dans les Centres régionaux de formation du personnel enseignant (Crfpe). En plus d’exiger leur intégration immédiate dans la fonction publique, le Collectif et le Gcse ont estimé les préjudices financiers, moraux et psychologiques de l’acte de leur ministère de tutelle à 1 milliard 138 millions 500 mille FCfa.

Ils vont au-delà désormais de la seule exigence de leur intégration dans la fonction publique. Les élèves-maitres réunis autour d’un collectif ont rencontré hier, mercredi 11 novembre, le Grand cadre des syndicats d’enseignants de Mamadou Lamine Dianté pour évaluer la notification de l’arrêt de la chambre administrative de la Cour suprême annulant l’arrêté du ministère de l’Education nationale les excluant de la formation dans les Centres régionaux de formation du personnel enseignant (Crfpe).

En plus de se considérer non pas des élèves-maitres mais comme des enseignants désormais, ils exigent une réparation des préjudices financiers, moraux et psychologiques qu’ils ont subi. C’est à ce titre qu’ils ont estimé rien que pour le préjudice financier à 1 milliard 138 millions 500.

Cette somme est répartie, selon eux, comme suit : 86 millions 250 mille FCfa au titre des bourses et 1 milliard 52 millions 250 mille au titre des salaires rémunérés régulièrement jusqu’au 30 août 2015. S’y ajoutent, soutiennent-ils, les préjudices moraux et psychologiques. Car, pour le Collectif, “l’Etat doit tirer toutes les conséquences de la décision de la Cour suprême”.

“Nous invitons le ministre et l’Etat du Sénégal à réagir le plus rapidement possible. Ils doivent respecter la décision de la Cour. Nous sommes dans un pays de droit où la justice doit être appliquée”, a soutenu BabacarSakho. Et le porte-parole de renseigner : “au cas contraire, l’Etat sera responsable de tout acte. Nous nous considérons désormais comme des enseignants, pas comme des élèves-maitres au regard de la notification”.

Le coordonnateur du Gcse, Mamadou Lamine Dianté, Gcse, va plus loin en soutenant que “cet arrêt sonne comme un camouflet du système éducatif. Il y a beaucoup de principes totalement violés. On s’est rendu compte à travers cet arrêt que le ministre s’est trompé sur toute la ligne”.

“Ils ont le droit d’être réintégrés dans les Centres de formation pour continuer leur formation et de réclamer réparation. Ils ont subi des préjudices financiers, moraux et psychologiques”, a t-il déclaré.
Commentaires