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Contre la propagation du terrorisme : Le Cemga français veut des stratégies au-delà des effets militaires
Publié le mercredi 11 novembre 2015  |  Le Quotidien
Pierre
© Autre presse par DR
Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées françaises




Le général Pierre de Villiers, chef d’Etat-major des armées de la France, a lors de son intervention proposé 3 axes sur lesquels il faudrait s’appuyer pour la lutte contre le terrorisme. L’un de ces axes consiste à penser à des stratégies au-delà des effets militaires. C’est-à-dire qu’avant tout engagement militaire, «il faut avoir l’effet final recherché à l’issue de l’engagement». D’où, de l’avis du chef d’Etat-major des armées françaises, la nécessité d’avoir «une stratégie et des objectifs clairs en amont de l’engagement militaire pour lutter efficacement contre le terrorisme».

Selon le général Villiers, «gagner la guerre ne suffit pas, il faut gagner la paix». «Ne tombons pas dans le piège qui nous est tendu ces dernières années. On a pu le voir en Libye, en Irak et ailleurs, en particulier dans les actions au sol», a-t-il dit. Et le général Villiers de souligner : «Gagner la paix nécessite le succès sur le plan de la gouvernance. Il n’y a pas de développement sans sécurité, il n’y a pas de sécurité sans développement.»
Outre cet aspect, M. Villiers a aussi insisté sur l’importance d’axer les actions de lutte contre le terrorisme sur la durée. D’après lui, la résolution des crises ces dernières années a montré qu’il faut de la persévérance et de l’endurance. Donc pour lui, dans le cadre de cette lutte il faudrait des stratégies sur le long et moyen termes.
Poursuivant ses explications, il soutient qu’un autre point structurant consiste au respect du droit international. «Face au terrorisme, plus que jamais nous devons brandir la force de nous opposer par la violence la plus extrême. (…) Ne cédons pas à cette violence, à cette déclination à la non-distinction des moyens. Ce serait l’échec de la conscience collective», a-t-il fait savoir. «Nous sommes engagés à un même combat, nous n’avons pas le choix. Ce combat nous invite à approfondir notre dialogue stratégique», a-t-il indiqué.
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