Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Police- Relations avec la gendarmerie, sécurité, etc. : Oumar Maal dresse son Pv
Publié le vendredi 6 novembre 2015  |  Le Quotidien
Passation
© aDakar.com par DF
Passation de services à la Direction générale de la police nationale
Dakar, le 20 Octobre 2015 - Le nouveau directeur général de la Police Nationale a pris fonction, ce matin. Oumar Maal remplace Anna Sémou Faye à la tête de la police. Photo: Oumar Maal, Directeur général de la Police Nationale




Le Directeur général de la Police nationale, Oumar Maal, a présidé hier la cérémonie d’installation du nouveau commandant du Groupe­ment mobile d’intervention, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Amadou Hamady Lam, à Thiès. Maal en a profité pour décliner une partie de sa feuille de route.

Oumar Maal à l’assaut du mal. Hier lors de sa première sortie, le nouveau Directeur général de la Police nationale a lancé un appel aux populations, lors de l’installation du nouveau commandant du Gmi : «nous demandons aux populations de nous aider à démanteler toutes activités nuisibles à la bonne marche de la société parce que la paix est au début et à la fin de tout développement. C’est à nous de développer le Sénégal, ce n’est pas les autres qui le feront à notre place. Pour y arriver, nous devrons prévenir tout ce qui peut aller à l’encontre de cette paix, cette sécurité et cette sérénité», a-t-il laissé entendre. Il décline une partie de sa feuille de route. «L’un des piliers les plus importants, c’est l’assainissement de nos rapports avec les différentes forces de défense et de sécurité. Et nous allons commencer au niveau de l’Etat-major de la gendarmerie nationale.» Pour le Dgpn, les populations pensent qu’il y a un contentieux entre policiers et gendarmes. Il lève les équivoques : «Non! Nous sommes tous issus d’une même Nation, d’un même Etat et personne d’autre venant de l’étranger ne fera la mission qui nous est assignée à notre place. Si tant est que nous tous nous sommes embarqués dans la même galère qui s’agit de sécuriser les personnes et leurs biens, rien ne doit nous distraire. Tout doit nous unir.» D’où la pertinence selon lui, d’unir les forces et de développer une communication dans les deux sens. Il s’agit de se déplacer les uns vers les autres. «Le commissaire urbain ira voir le commandant de brigade, vice-versa. Idem pour le commissaire urbain par rapport au commandant de compagnie mais également du commissaire central au commandant de légion. C’est à travers leurs comportements que celui des autres, les éléments de base, seront fondés», laisse-t-il savoir, avant d’ajouter : «faisons en sorte que cette fausse idée véhiculée par certains, à savoir que la police et la gendarmerie ne s’entendent pas, ne soit pas vérifiée sur le terrain. Faisons en sorte que ces relations soient plus huilées pour le compte exclusif de nos concitoyens et des étrangers qui vivent parmi nous», a-t-il souhaité.

Collaboration avec la gendarmerie
S’agissant des défis au niveau de la police, le nouveau Directeur général de la police, Oumar Maal, annonce la création des groupements opérationnels autonomes dans d’autres régions pour alléger la tâche jusque-là assurée par Thiès et Dakar. «C’est pour nous permettre d’avoir une meilleure mobilité et de déplacer le moins possible l’élément en renfort à travers le pays. Il y aura des groupes opérationnels à Kaolack, Tamba­coun­da et Saint-Louis. Kaolack va gérer toute la zone centre, la zone orientale sera gérée, elle, par Tambacounda et Saint-Louis la zone Nord. Cela aura un
double avantage par la présence permanente d’une force aux côtés des populations mais nous permettra aussi de réduire les délais d’intervention puisque jadis, on faisait appel au Gmi qui devait quitter Dakar ou Thiès.» Il promet que des moyens seront mis à la disposition de ces groupes opérationnels pour que la police puisse jouer son rôle de maintien et de rétablissement de l’ordre. Ainsi, lancera-t-il, un appel aux populations à mieux coopérer et collaborer avec «la police pour l’aider à les aider elles-mêmes à asseoir une bonne politique sécuritaire les concernant». «C’est à travers ce que l’on appelle la police de proximité qui implique les populations par le biais des leaders d’opinion notamment les imams, les délégués, de quartiers, les mouvements associatifs, entres autres qui, en cas de flagrant délit, peut intervenir au profit des Forces de l’ordre. Tous ces gens devront donc s’impliquer dans la mise en œuvre de la politique sécuritaire au profit exclusif des populations.» Paraphrasant les militaires, il dit : «La discipline est la force principale des armées.» En définitive, Oumar Maal souligne «que l’expérience a montré que l’indiscipline a fait perdre à une armée une guerre». Pour dire, selon lui, que la discipline est nécessaire et indispensable pour la bonne marche de leurs unités.
Pour sa part, le nouveau commandant du Gmi, le commissaire divisionnaire Amadou Hamady Lam, a pris l’engagement de relever les défis sécuritaires qui interpellent le Sénégal. A l’endroit des commissaires de police, officiers, sous- officiers, agents et auxiliaires de police en service au Gmi, il dira : «Le travail continue avec beaucoup plus de professionnalisme et de rigueur.»

Oumar Maal, Dgpn : «La police est une et indivisible»

«La police est une et indivisible. Elle ne sera pas ce que nous autres policiers n’en ferons pas et que personne ne travaille pour personne. Nous travaillons plutôt pour l’institution, pour l’Etat du Sénégal pour le compte de nos concitoyens et des étrangers qui vivent parmi nous.»

Ousmane Guèye, nouveau directeur de l’Ecole nationale de la police et commandant sortant du Gmi : «Il n’y a pas de problème de personnes au niveau de la police»
«La police est une et indivisible. L’homme passe, les institutions demeurent. Il n’y a pas de problème de personnes au niveau de la police. Nous tous servons la même institution. Elle n’appartient à personne. Nous servons l’Etat et l’Etat n’appartient à personne. Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour le compte exclusif de l’Etat. Personne ne travaille pour personne. Nous avons un contrat vis-à-vis de l’Etat et nous sommes tenus de le respecter, c’est uniquement cela. Et cela doit être la philosophie de tout un chacun. Nous devons être républicains jusqu’à la fin de notre carrière.»
Commentaires