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COP 21: Un accord "ne se décrète pas à Paris’ (Abdoulaye Baldé)
Publié le mercredi 4 novembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Abdoulaye
© aDakar.com par DF
Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de l`environnement et de l`écologie




Un accord "juste et équitable" sur le climat ne se décrètera pas lors de la prochaine conférence mondiale prévue en décembre à Paris, a soutenu, mardi à Dakar, le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé, affirmant que les bons résultats attendus de la COP 21 passent par des "négociations minutieuses’.

Une "expertise de qualité", renforcée par la participation des différents partis impliqués, est la condition d’un accord sur le climat à l’occasion de cette conférence mondiale, a-t-il déclaré.

Abdoualye Baldé présidait l’ouverture officielle d’un atelier d’échanges avec les organisations de la société civile de l’Afrique de l’Ouest sur le processus de négociations climat, en direction de la COP 21.

Le partage d’informations et d’expériences "contribue au renforcement des capacités des acteurs de la société civile’’, appelés à "jouer pleinement leur rôle de veille, de sensibilisation et de plaidoyer en vue de l’adoption d’un accord climat juste et équitable à Paris", a-t-il dit.

Se félicitant de la tenue de cette initiative de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le ministre a indiqué qu’elle s’inscrivait "parfaitement" dans les attentes des Etats de la sous-région.

"Nos invitons les facilitateurs des sessions à donner de leur mieux pour qu’à l’issue de cet atelier, les acteurs de la société civile, puissent mieux saisir les enjeux de la COP 21, mais aussi les opportunités qu’offrirait le nouvel accord afin de mobiliser des ressources et aider les populations de la sous-région à mieux faire face aux effets des changements climatiques", a dit Abdoulaye Baldé.

Citant le 5ème rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en 2014, il a indiqué que les populations pauvres des pays en développement sont celles qui "subiront de façon disproportionnée, les effets les plus graves" du changement climatique.

En ce sens, "les changements climatiques constituent l’une des menaces les plus pressantes et urgentes de notre temps", a-t-il signalé. Les impacts de ce phénomène, "aussi nombreux que divers, sont de plus en plus coûteux et de nature à hypothéquer l’émergence économique et à terme le développement de nos Etats", a-t-il ajouté.

Dans la sous-région africaine, "les impacts des changements climatiques se traduisent par une baisse des rendements agricoles, une baisse des ressources hydriques et une dégradation de la qualité des biens et des services des écosystèmes naturels", a-t-il détaillé.

"Les effets des inondations récurrentes et de plus en plus dramatiques pour nos Etats, peuvent servir de référence pour mesurer l’impact des événements extrêmes sur le cadre de vie, la santé et le mieux-être de nos populations", a souligné le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable.

Si des mesures ne sont pas prises, a averti Abdoulaye Baldé, "les changements climatiques seront de nature à maintenir nos populations dans un cercle vicieux de pauvreté et d’insécurité alimentaire structurelle".
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