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Succession de Wade, plan B du pds en 2017, propos prêtés à Karim...: Fada livre ses quatre vérités
Publié le mardi 3 novembre 2015  |  Sud Quotidien
Modou
© Autre presse par DR
Modou Diagne Fada a été exclu du Parti démocratique sénégalais




Le leader des «réformateurs» au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) est prêt à tout pour ne pas mourir politiquement et ne compte nullement laisser Abdoulaye Wade lui choisir un successeur à la tête du Pds. En effet, invité à se prononcer sur divers sujets dont les propos prêtés à Karim Wade, notamment la déception de celui-ci quant à son attitude à l’Assemblée nationale, comme sur le plan B du Pds en cas de forclusion de Karim Wade et même sur la succession de Me Wade à la tête du Pds, Modou Diagne Fada a livré sans fioritures ses « quatre vérités ». Il était l’invité de l’émission Grand Jury, de la Radio Futurs média (Rfm), du dimanche 1er novembre.

Les propos prêtés à Karim Wade, notamment sa déception quant à l’attitude de son camarade de parti et président du Groupe parlementaire libéral, sur les incidents au niveau de l’Assemblée nationale, ne semblent aucunement inquiéter le mis en cause. Modou Diagne Fada n’a pas voulu croire en ces allégations prêtées à son «frère» de parti. Toutefois, le président du groupe parlementaire des «Libéraux et démocrates» s’est voulu clair sur la question, lors de l’émission politique Grand Jury de la Radio Futur média (Rfm), de ce dimanche. «Si je dois décevoir Karim Wade, parce que j’ai refusé de pendre la corde bien nouée qui m’avait été tendue pour que je me pende, tant pis». Et le leader politique de Darou Mouthy s’affirmer : «je me suis battu pour ma survie politique».

Se faisant plus explicite, Fada expliquera que les tentatives de sa liquidation politique ont démarré dès que ses camarades «réformateurs» et lui, ont déposé le mémorandum. A l’en croire, après l’avoir éjecté de la tête de la commission chargée des élections, ses pourfendeurs ont voulu le déposséder de son fauteuil de président du groupe des «Libéraux et démocrates». «Est-ce que je devais accepter d’être liquidé politiquement ?», s’interroge-t-il. Et répondant à sa propre interrogation, il a fait savoir à qui veut l’entendre qu’il ne va pas se pendre.
«CE N’EST PAS WADE QUI VA ME CHOISIR MON LEADER »

Par ailleurs, l’on est tenté de dire que le bras de fer pour le contrôle du Parti démocratique sénégalais (Pds) est loin de connaitre son épilogue, même si l’un des prétendants à ce poste a été mis hors de course par le Secrétariat national dudit parti. En effet, Modou Diagne Fada, qui dit être toujours membre du Pds, dans la mesure où aucune notification ne lui a été faite dans ce sens, n’est pas encore prêt à se ranger derrière un leader, choisi par qui que ce soit. Pour lui, «ce n’est pas Abdoulaye Wade qui va me choisir mon leader». Cela, d’autant plus, estime-t-il, que «Wade a accompli sa mission pour le parti, pour le pays, pour l’Afrique. Le moment est venu pour lui de se reposer et de donner le flambeau à une autre génération. Il faut laisser la compétition libre au niveau de cette génération-là».

Fort de cette conviction, même en admettant toujours Karim Wade comme son candidat à la prochaine élection présidentielle, Fada a indiqué que «s’il (Karim) devait rester dans les liens de la détention, il faut nécessairement un plan B». Pour lui, il n’est pas question d’adopter la stratégie de la forclusion. Par conséquent, il a prévenu qu’il ne participera pas à un suicide collectif. Cela, sans pour autant indiquer s’il sera candidat ou non à la prochaine présidentielle.
AUCUN COUP DE POUCE DE LA MAJORITE

Revenant par ailleurs sur la situation que connait l’Assemblée nationale, notamment l’aide qu’il aurait bénéficiée de la mouvance présidentielle pour se maintenir à la tête du groupe des «Libéraux et démocrates», le député libéral a dégagé en touche. Selon lui, «je n’ai pas eu de coup de pouce de la part de la majorité. Moi, je considère que le bureau de l’Assemblée ne pouvait pas faire autre chose, car j’avais le bon droit. Mes collègues n’avaient pas intégré certaines notions du changement du règlement». Il a tout de même promis de rendre le tablier si toutefois, demain, il se retrouve minoritaire dans le groupe qu’il dirige.
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