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Propriété intellectuelle : L’Afrique mal classée
Publié le lundi 2 novembre 2015  |  Le Quotidien
L`OMPI
© aDakar.com par DF
L`OMPI a tenu une conférence de presse
Dakar, le 30 Octobre 2015 - L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a tenu une conférence de presse, en prélude à la conférence ministérielle africaine 2015 sur la propriété intellectuelle, prévue du 3 au 5 décembre à Dakar.




L’Afrique ne représente que 0,5% du marché mondial de la propriété intellectuelle, selon l’Ompi. Alors que les industries de la création représentent entre 5 à 7% des produits nationaux bruts au niveau mondial.

«La propriété intellectuelle constitue un mécanisme indispensable de la conversion du savoir en actif commercial.» C’est pres­que le slogan l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), qui estime que les «droits de propriété intellectuelle permettent de mettre en place l’environnement sécurisé nécessaire aux investissements dans l’innovation et de fournir un cadre juridique au commerce des actifs intellectuels». Les opportunités n’ont jamais été aussi à la portée de main avec l’avènement du marché numérique qui est devenu très compétitif. Pa­radoxalement, les auteurs et artistes africains trainent encore le pas pour, saisir les opportunités que confère la protection des propriétés privées. Par conséquent, le manque à gagner pour l’Afrique est énorme.
Cette situation ne permet pas à ses industries créatives d’avoir l’impact économique quelles de­vaient avoir sur l’emploi et le Produit national brut (Pnb). D’a­près Mme Croella, conseillère principale de l’Ompi, il y a un «potentiel économique très important pour les pays qui soutiennent de manière appropriée leurs industries créatives». Elle confie que des résultats d’une étude effectuée en 2014 ont montré que, «quelque soit le niveau de développement des pays, les industries de la création représentent entre 5 à 7% du Pnb». «A l’heure actuelle, les redevances perçues pour l’utilisation des œuvres en Afrique ne représentent que 0,5% des recettes au niveau international», révèle Mme Croella. Pour les droits voisins qui couvrent les musiciens, une autre étude rendue publique a indiqué, selon Mme Croella, qu’il y a 8 milliards F Cfa qui ont été perçus en 2014, au titre des droits voisins dans le monde. «L’Afrique n’a représenté que 0,23% de ce montant», a-t-elle souligné.
Elle s’exprimait hier à l’occasion d’une conférence de presse tenue par son organisation en prélude, à sa conférence interministérielle africaine 2015 sur la propriété in­tellectuelle pour une Afrique émergente du 3 au 5 novembre prochain à Dakar. La rencontre de Dakar vi­se à sensibiliser et à promouvoir la culture de la protection de la propriété intellectuelle, la création des cadres environnementaux et juridiques nécessaires pour permettre à l’Afrique de bénéficier de façon efficace des retombées de cet outil.
Par ailleurs, le choix de Dakar, pour abriter cette rencontre internationale, s’explique par sa situation de pays africain moins avancé mais engagé dans la prise en compte de la propriété intellectuelle, pays majeur en matière de créativité mais aussi la disponibilité des autorités.
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