Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Classement du Sénégal parmi les 25 pays les plus pauvres au monde: Le démenti d’Amadou Bâ
Publié le jeudi 29 octobre 2015  |  Sud Quotidien
Amadou
© aDakar.com par DF
Amadou Bâ, ministre de l`économie et des finances




Le Ministre de l’économie des finances et du plan, a apporté un démenti concernant l’information selon laquelle le Sénégal est classé dans le rapport du Fmi parmi les 25 pays les plus pauvres du monde. Selon Amadou Ba qui s’exprimait hier, mardi 27 octobre en marge de la présentation du rapport du Fmi sur les perspectives économiques en Afrique, cette information est «absolument fausse». Toutefois, le directeur adjoint du département Afrique du Fmi, Roger Nord qui confirme les propos du Ministre n’a pas été très convaincant dans son argumentaire.

Amadou Ba, Ministre de l’économie des finances et du plan a balayé d’un revers de main l’information selon laquelle le Sénégal est classé 25e pays le plus pauvre au monde. Selon Amadou Ba qui s’exprimait hier, mardi 28 octobre lors du lancement du rapport du Fonds monétaire international (Fmi) cette information est «absolument fausse et dénouée de tout fondement».

« On a accusé le Fmi à tort. Le Sénégal connait une croissance soutenue et continue depuis 2011. Les agrégats macro-économiques le prouvent. La croissance est passée de 1,8 % en 2011 et il est prévu une croissance supérieure à 5,4 % cette année. Les prévisions macro économiques ont été faites sur la base d’une croissance de 5,3 %. Ce qui veut dire que la richesse nationale va augmenter de 7741 milliards à 8150 milliards soit 406 milliards en valeur absolue et 5,3 % en valeur relative. Après l’hivernage, nous pensons dépasser les 5,4 %. Donc, l’information selon laquelle le Sénégal le Sénégal recule est une information dénouée de tout fondement c’est une information absolument fausse », tonne-t-il.

Poursuivant son argumentaire, l’argentier de l’Etat explique que lorsqu’on fait une analyse économique, on partage la richesse nationale entre les populations et on calcule ce que l’on appelle le revenu par tête, c’est-à-dire ce que chaque sénégalais aurait pu avoir si la richesse nationale était partagée. « En partageant cette richesse nationale, les sénégalais en 2014, chacun pouvait avoir 554 mille francs. Aujourd’hui, sur la base des prévisions, les sénégalais vont avoir 567 mille francs. Où est la baisse ?», s’interroge-t-il. Avant de renchérir, « maintenant si vous exprimez la monnaie locale que nous avons en yen ou en dollars cela va changer », explique-t-il.
LE FMI DANS LE CLAIR-OBSCUR

Interpellé sur ce rapport qui classe le Sénégal parmi les 25 pays les plus pauvres au monde, le fonds monétaire international fait dans le clair obscur. Selon Roger Nord, directeur adjoint du département Afrique du Fmi, qui s’exprimait hier, mardi 28 octobre lors du lancement du rapport du Fmi sur les perspectives économiques en Afrique, le taux de croissance du Sénégal est supérieur à celui de la moyenne africaine.

«Les chiffres qui démontrent que le taux de croissance au Sénégal demeure fort, sont les chiffres exacts. Nous publions deux séries de chiffres. Ceux qui sont en dollars et ceux qui sont abstraits à des effets de taux de change. Quand on abstrait des taux de change, il n’y a pas de changement en ce qui concerne le classement du Sénégal. Il n’a pas reculé, il reste à la même place que l’année dernière», explique-t-il.

Il ajoute dans la même mouvance qu’en 2015 et en 2016, les taux de croissances envisagés pour le Sénégal sont supérieurs à celui de l’Afrique subsaharienne ce qui est une bonne chose et cela reflète les politiques économiques saines du Sénégal.
Enfin, Roger Nord estime qu’il y a encore plus à faire pour que le taux de croissance augmente davantage.

«Il reste encore beaucoup à faire. Le Fmi appuie le Sénégal dans cet effort et avec les réformes nécessaires nous nous pensons qu’il sera possible de relever davantage les taux de croissance», a laissé entendre le directeur adjoint du département Afrique du Fmi.
Commentaires