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Sahel: Paris annonce l’envoi d’un "attaché de sécurité intérieure"
Publié le samedi 16 novembre 2013   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Dakar – Des personnalités et universitaires sénégalais ont procédé samedi à Dakar au lancement d'une nouvelle structure qui ambitionne de s'imposer comme un réseau de référence dans le traitement des questions relatives au développement au Sénégal et en Afrique.

Le Groupe prospective et développement en Afrique (GPDA), la nouvelle structure en question, se fixe comme objectif de traiter avec objectivité et crédibilité des problématiques liées au développement. Il regroupe des intellectuels, des experts et des chercheurs.

A l'issue d'une assemblée générale constitutive suivie d'une cérémonie de lancement de leurs activités, les membres du GPDA ont fait part à la presse de leur engagement pour une meilleure prise en charge des questions de développement.

"Notre ambition est de devenir un réseau de référence, parmi les plus représentatifs des intellectuels et cadres sénégalais et africains (…) pour traiter avec toute la crédibilité et l'objectivité nécessaires les grandes questions de développement", a déclaré Oumar Diokhané, président du Groupe prospective et développement en Afrique.

Selon lui, la nouvelle structure ambitionne d'aborder avec "professionnalisme et objectivité les difficultés d'ordre économique et social auxquelles sont confrontées nos populations et que les pouvoirs publics ont vocation de prendre en charge".

"Nous comptons évoluer dans une démarche qui implique le secteur privé mais aussi les cadres et professionnels avertis dont regorgent le Sénégal et l'Afrique", a dit Oumar Diokhané, devant un parterre d'intellectuels.

"Il s'agit pour nous d'aller au-delà des éléments contingents et conjoncturels dans nos analyses pour en appréhender la substance et faire des propositions inscrites dans la durée (…). Notre mission concerne l'Afrique en raison de la dimension transnationale de la plupart des thèmes identifiés, mais aussi de la communauté d'intérêts et de destin qui nous lie au reste du continent", a-t-il expliqué.

Selon les termes de la Charte de ce groupe, "la vocation de cette structure est d'être un cadre de réflexion pluridisciplinaire, bâti suivant le modèle des +think tank+, en vue d'élaborer de manière régulière des contributions et conseils (…)".

Les organisateurs ont assuré vouloir rester en dehors de toute structure partisane pour disposer du recul nécessaire à la mobilisation de toutes les compétences.

"Nous allons surtout mettre en avant l'expertise, la compétence. Nous allons nous écarter des positions politiques ou partisanes. Quand on parle de think tank, cela se limite au champ de la réflexion", a relevé le président du GPDA, insistant sur la volonté de la nouvelle structure de s'inscrire dans le cadre de la prospective.

Les participants ont procédé à la mise en place d'un bureau tenant lieu d'organe de pilotage, doublé d’un conseil d'administration qui assure l'orientation scientifique et opérationnelle dudit groupe. Plusieurs commissions travaillant sur des thématiques différentes et variées ont été proposées.

Ces commissions permanentes concernent "Démocratie, décentralisation et justice", "Développement et capital humain", "Economie, Financement du développement et intégration régionale", "Agriculture, élevage et pêche".

D'autres secteurs comme les mines, les énergies hydrauliques, les infrastructures et les transports sont également pris en compte, en même temps que des domaines tels que les Petites et moyennes et entreprises, le commerce et l'artisanat, les Relations internationales, la diplomatie de développement.

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