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Les déchets solides transférés à l’Ucg : Diouf Sarr salit la gestion de Cadak-Car
Publié le mercredi 28 octobre 2015  |  Le Quotidien
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© Autre presse
Le Sénégal produit annuellement plus de 2 millions de tonnes de déchets




La gestion des ordures dans la région de Dakar est désormais confiée à l’Unité de coordination pour la gestion des déchets solides (Ugc). Cette structure, qui gère cette question dans les autres régions du Sénégal, va prendre le relais de l’Entente Cadak-Car qui traverse une crise qui serait en partie à l’origine de l’insalubrité notée dans la capitale sénégalaise.

Pour trouver une solution au problème récurrent d’insalubrité dans la région de Dakar, les autorités ont décidé de transférer le programme de gestion des ordures à l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg). L’information a été donnée hier par le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire. Ab­doulaye Diouf Sarr indique que «cette mesure est prise par décret en application de l’article 119 de la loi n°2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des collectivités locales qui dispose que ‘’les modalités de mise en œuvre des missions relatives au nettoiement et à la salubrité dans les collectivités locales de la région, circonscription administrative abritant la capitale sont déterminées en cas de besoin par les dispositions particulières fixées par décret’’». Et le ministre Diouf Sarr d’informer que l’Ucg est chargée de prendre «le relais de l’Entente (Cadak-Car), de mettre en place, dans les meilleurs délais, un mécanisme de gestion des déchets solides dans la région de Dakar, en vue notamment de corriger les défaillances qui sont à la base de l’inefficacité de la gestion des déchets». Dans sa déclaration, Abdoulaye Diouf Sarr a tenu à rassurer les travailleurs du nettoiement sur la préservation des acquis sociaux. Selon le ministre, «les travailleurs du nettoiement sont au cœur du système de gestion des ordures. Par conséquent, pour le gouvernement la préservation de leurs acquis sociaux est un impératif». «Mon département veillera particulièrement à protéger ces acquis voire à les renforcer. Ils seront consultés en permanence», a fait savoir le ministre. D’ailleurs, Abdoulaye Diouf Sarr soutient que dans cette phase, «au-delà de la recherche de l’efficacité et de la durabilité, deux éléments fondamentaux vont guider l’action de l’Ucg : la qualité du service public de la propreté et la préservation des acquis sociaux». Concernant les actions urgentes qui seront engagées, il est prévu une opération de mise à niveau pour rendre la région de Dakar propre. Dans la même veine, le ministre de la Gouvernance locale annonce qu’«une réflexion sera engagée avec l’ensemble des acteurs pour la mise en place d’un système cohérent et durable des déchets solides prenant en compte les dimensions institutionnelles, humaines, techniques et financières».
«Les différentes parties prenantes favorables à une intervention de l’Etat»
Revenant sur les raisons qui ont poussé l’Etat à prendre cette décision, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr rappelle que malgré les efforts de l’Etat avec les milliards qui sont investis dans la gestion des ordures, la région de Dakar est plongée depuis des semaines dans une situation d’insalubrité indescriptible. D’après le ministre, face à cette situation d’insalubrité de la région et la crise profonde dans l’Entente, «qui appellent des mesures urgentes », des concertations ont été engagées avec les parties prenantes à la gestion des déchets solides. C’est ainsi que M. Sarr a rencontré les exécutifs locaux du département de Rufisque, les syndicats des travailleurs du nettoiement et les maires des villes de Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque. A l’en croire, «les différentes parties prenantes, dans leur écrasante majorité, s’accordent sur la défaillance du système actuel de gestion des déchets solides dans la région de Dakar et sont favorables à une intervention urgente de l’Etat, compte tenu des risques encourus par les populations, de l’image désastreuse qu’offre notre capitale et de la crise actuelle que traverse l’Entente».
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