"Avec le Plan Sénégal émergent (PSE), nous recherchons un renouveau productif du Sénégal", a déclaré lundi à Paris le Président Macky Sall à l’ouverture officielle du 7ème groupe consultatif pour le Sénégal.
Selon M. Sall ce renouveau est « fondé à terme, sur plus de partenariat et moins d’aide, par l’exploitation optimale des secteurs stratégiques de notre économie, qui portent la croissance et l’emploi, notamment
l’agriculture, les infrastructures, l’énergie, les mines, le tourisme, les Tic (Technologies de l’information et de la communication) et l’habitat ».
Le président Sall ajoute que dans chacun de ces domaines, le Sénégal a des besoins à satisfaire, mais également des opportunités d’investissements et de partenariats à offrir.
« Notre ambition pour le renouveau productif du Sénégal, c’est aussi la volonté que nous avons de promouvoir, autant dans les textes que par les actes, une meilleure gouvernance politique, administrative et financière de notre pays », a encore déclaré le président sénégalais devant les bailleurs de fonds.
Il a néanmoins relevé les limites du Sénégal qui sont, pour l’essentiel : la faible productivité du secteur informel, qui occupe une partie importante de l’économie, la vulnérabilité du pays aux chocs exogènes , la faible rentabilité des investissements publics et le retard accusé dans la réforme de certains secteurs indispensables à la compétitivité de l’économie.
« En définitive nous sommes parvenus au constat que notre taux de croissance actuel, à 4,6%, est certes relativement appréciable, mais qu’il est encore bas et erratique pour induire les changements substantiels de nature à modifier qualitativement les conditions de vie de nos populations », reconnait le président Sall, rappelant que l’élaboration du PSE découle de ce constat.
La réunion du groupe consultatif pour le Sénégal vise à mobiliser auprès des bailleurs une partie des financements nécessaires à la mise en œuvre des 21 projets et programmes de développement du Plan Sénégal émergent (PSE), dont l’ambition est de conduire le pays à l’émergence, à l’horizon 2035, avec une croissance annuelle de 7 pour cent à compter de 2017.
Le Sénégal recherche auprès de ses bailleurs un montant de 1.853 milliards FCFA (environ 3,706 milliards de dollars). A ce montant s’ajoute une enveloppe de 1.111 milliards FCFA (environ 2,222 milliards de dollars), à rechercher auprès du secteur privé pour financer des projets en partenariat public privé (PPP).
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