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Le Soleil N° 13125 du 24/2/2014

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Amadou Bâ, ministre de l’économie et des finances : « Transformer nos atouts démocratiques en force économique »
Publié le lundi 24 fevrier 2014   |  Le Soleil


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Depuis Paris où il va chercher le financement complémentaire du Plan Sénégal émergent (Pse), le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, a rappelé les atouts démocratiques de notre pays avant d’appeler nos concitoyens à transformer ce potentiel en force économique. « La démocratie est bien installée dans notre pays, faisons de cela une opportunité sur le plan économique », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, a invité, hier, à Paris, les Sénégalais à transformer leur atout démocratique en potentiel économique. S’adressant à la presse nationale, au cours d’une réunion en prélude au Groupe consultatif de Paris qui démarre aujourd’hui dans la capitale française, M. Bâ a rappelé le caractère démocratique du Sénégal, un pays qui a connu deux alternances à la tête du pouvoir et où « dès le lendemain, tout le monde est allé travailler ». « Nous sommes un pays démocratique. Maintenant, il faut que nous puissions transformer les atouts que nous avons sur le plan démocratique en atouts économiques. La démocratie est bien installée dans notre pays, faisons de cela une opportunité sur le plan économique », a lancé le ministre de l’Economie et des Finances, en présence du ministre délégué en charge du Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé, et du directeur général de l’Apix, Mountaga Sy. Le ministre a rappelé le sens du rendez-vous de Paris qui consiste, à son avis, à venir défendre une politique économique et à chercher les financements « qui doivent permettre de participer à la construction du Sénégal pour les années à venir ».

La journée d’aujourd’hui sera consacrée à des rencontres avec des partenaires techniques et financiers auprès de qui le Sénégal cherche un financement complémentaire à son programme de développement appelé Plan Sénégal émergent d’un montant total de 2964 milliards de FCfa, dont 1853 milliards de FCfa auprès des partenaires techniques et financiers et 1111 milliards près du secteur privé national et international.

Le Pse, d’un coût global de 10.287,6 milliards de FCfa, devrait permettre à notre pays d’atteindre l’émergence, notamment en réalisant des croissances économiques d’au moins 7 à 8 ans sur dix ans.
La délégation sénégalaise au Groupe consultatif sera conduite par le chef de l’Etat, Macky Sall, au siège de la Banque mondiale à Paris, qui abrite, ce matin, la cérémonie officielle. Les travaux avec le secteur privé, prévus demain, se tiendront demain.

Le ministre délégue en charge du budget : Le décaissement des financements du Pse s’étalera dans la durée
C’est en fonction des réalisations que les fonds qui serviront à financer le Plan Sénégal émergent seront décaissés, a précisé, hier, à Paris, le ministre délégué chargé du Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé. Ce qui nécessite des efforts de discipline, d’organisation et de méthode du côté sénégalais, a-t-il ajouté.
Le ministre délégué chargé du Budget a précisé, hier à Paris, que le décaissement des fonds devant servir à financer le Plan Sénégal émergent (Pse) se fera dans la durée et qu’ils seront assujettis aux résultats que notre pays va obtenir au fur et à mesure.

« Ce sont des financements qui seront déclenchés et qui vont s’étaler dans la durée pour nous permettre de réaliser des projets. Ces financements seront fonction de l’effectivité de nos réalisations et de nos engagements sur le terrain. Si nous ne faisons pas les efforts de discipline, d’organisation et de méthode qu’il faut, ces financements n’arriveront pas », a fait savoir Mouhamadou Makhtar Cissé, lors d’une rencontre avec la presse sénégalaise dans la capitale française.

A son avis, la réunion du Groupe consultatif de Paris revêt une très grande importance pour notre pays. « C’est un instant important pour le Sénégal qui se joue à partir de demain (aujourd’hui, Ndlr) ». « Le Pse n’est pas un plan de plus, ce n’est pas un plan dans l’air du temps. Je ne vais pas dire que c’est le plan de la dernière chance, mais, en tout cas, c’est un plan important pour l’avenir du Sénégal qui a été scientifiquement élaboré et techniquement testé par des interlocuteurs les plus avisés en la matière : le Fmi, la Banque mondiale et l’Ocde », a-t-il poursuivi.

Dans la même veine, a rappelé le ministre délégué chargé du Budget, le ministre de l’Economie et des Finances a passé une journée entière avec les techniciens pour « décortiquer » le plan, et à l’arrivée, « ils l’ont validé ». « Cela veut dire que c’est un plan qui a reçu une validation scientifique », a-t-il estimé, insistant surtout sur l’utilisation judicieuse des financements.

M. Cissé a salué la place que le Pse occupe aujourd’hui dans la presse et dans les débats des Sénégalais, rappelant que l’économie constitue notre avenir. Lui et Amadou Bâ ont apprécié positivement la mobilisation de la presse nationale autour du Pse et appelé les journalistes à préférer le Sénégal à tout autre pays.

Expliquant le choix porté sur la capitale française pour abriter la réunion du Groupe consultatif, Mouhamadou Makhtar Cissé a déclaré que Paris est une opportunité de décrocher la participation de hauts responsables internationaux, comme le commissaire au développement de l’Union européenne qui assiste pour la première fois à un Groupe consultatif.

Le directeur général de l’Apix, Mountaga Sy, est revenu sur les projets phares dont le financement est recherché à Paris, demain, auprès du secteur privé national et international. Il s’agit de programmes de fermes agricoles, d’une usine de dessalement, de nouvelles lignes de chemin de fer, d’un tramway de 35 kilomètres à Dakar, de sites touristiques et réceptifs hôteliers, d’établissements et campus universitaires, etc.

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