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Le Quotidien N° du 16/11/2013

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Santé publique : Macky Sall pousse les médecins dans les régions
Publié le samedi 16 novembre 2013   |  Le Quotidien


Macky
© Autre presse par DR
Macky Sall, Président de la République Sénégal


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C’est connu que les Sénégalais ont la phobie des structures de santé, pour entres autres, des raisons liées à la qualité douteuse des soins et à la cherté des prestations, sans oublier les conditions d’accueil exécrables.

Macky Sall s’inquiète de la situation médicale du pays. Sans doute sensibilisé sur la nécessité de revoir le système de santé dans son ensemble, surtout la façon dont les populations sont prises en charge dans les structures de santé, le chef de l’Etat a axé une partie de son intervention en réunion du Conseil des ministres sur la question. En effet, le communiqué dudit conseil nous apprend que «revenant sur la santé des populations, thème central de sa communication, le chef de l’Etat a rappelé le programme rénovateur de la Couverture maladie universelle (Cmu) qui appelle indubitablement, une performance soutenue des services de santé en termes de qualité de l’accueil et de prise en charge efficace des patients». Le document ajoute que «le chef de l’Etat invite le gouvernement à engager les voies et moyens rapides d’un fonctionnement optimum des services d’accueil et d’urgence dans les établissements publics de santé, en veillant notamment au respect des droits des malades, de leurs accompagnants et d’une qualité effective de service dans leur traitement».

Un plan d’urgence d’amélioration du dispositif de soins curatifs en janvier
A propos de l’amélioration des indicateurs de santé, le chef de l’Etat demande à l’équipe de Mimi Touré, «de mettre en œuvre, au plus tard en janvier 2014, un plan d’urgence d’amélioration du dispositif de soins curatifs qui ciblera en priorité, les centres hospitaliers de référence». Il demande, sous ce rapport, au gouvernement «d’agir très vite pour relever en urgence, les plateaux techniques des structures, comme il devra veiller à la disponibilité des personnels requis, des médicaments et consommables essentiels, notamment pour les services de réanimation et de chirurgie».

Le communiqué du Conseil des ministres nous apprend encore que le chef de l’Etat «a demandé au gouvernement d’engager les ruptures nécessaires à une professionnalisation accrue et intégrale du secteur de la santé». Avant d’ajouter : «Au-delà des défis liés au management des établissements et structures publics de santé et à la gestion des ressources humaines, il convient d’optimiser la fonctionnalité de la carte sanitaire et des services administratifs en vue d’une plus grande équité qui permette à chaque Sénégalais, quel que soit son lieu de résidence, d’avoir accès à des soins rapides, de qualité et à un coût acceptable».

Dans cette optique, relève le document, Macky Sall «invite le gouvernement à engager, sur la base des recommandations issues des concertations nationales sur la santé et l’action sociale, la mise en œuvre d’un schéma d’organisation territoriale des services publics de santé, axé sur la proximité, la complémentarité, la spécialisation, la mutualisation des ressources et la coopération entre les structures sanitaires publiques et privées».

Affectation de médecins généralistes, spécialistes et autres personnels dans les zones reculées

Aussi, le chef de l’Etat demande-t-il au gouvernement «de réfléchir sur la création à Diamniadio, d’un Centre d’Excellence de Trauma­tologie pour la prise en charge des accidentés».

Dans le cadre de l’intensification des actions de modernisation du système sanitaire, et du développement de la médecine mobile, Macky Sall souhaite qu’on «veille au recrutement et à l’affectation prioritaire de médecins généralistes, spécialistes et autres personnels dans les régions, notamment les zones enclavées, (qu’on) encourage, selon un planning arrêté par le ministère de la Santé, les déplacements itinérants de spécialistes comme celui initié par les chirurgiens, (qu’on) déploie les moyens appropriés pour des interventions à l’intérieur du pays en faveur surtout des zones rurales où l’accès est difficile». Avant de demander la diligence dans l’application des recommandations de la Réforme hospitalière, de même qu’un audit financier général des structures et de l’état de la dette hospitalière.

Le secteur des médicaments a été aussi évoqué par le chef de l’Etat. Et c’est pour engager le «gouvernement à veiller au con­trôle rigoureux du secteur pharmaceutique, des médicaments commercialisés et à lutter contre la vente des médicaments illicites dits «médicaments de la rue»».

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