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Les personnalités de Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma et de Serigne Mbacké Madina citées en exemple
Publié le dimanche 23 fevrier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Des religieux et des politiques ont apporté samedi des témoignages sur les œuvres et le compagnonnage exemplaire de Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma et de Serigne Mbacké Madina pour la de la cause de l’islam.

Apportant son témoignage le professeur Iba Der Thiam a dit que ‘’Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma avait un crédit qui forçait l’admiration. C’était un combattant infatigable de l’islam, un rempart contre les ennemis de l’Islam’’.

‘’Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma était également un panafricaniste. Il avait un leadership qui faisait qu’il était respecté’’, a-t-il déclaré lors de la célébration du centenaire de la naissance de Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma (1913-1978) et de Serigne Macké Madina (1913-1985), célébré à la mosquée Massalikoun Jinaan, située à Colobane (Dakar).

Serigne Mbacké Abdourahmane, qui animait une conférence sur "la dimension spirituelle" des deux défunts chefs religieux mourides, a souligné qu’ils avaient des qualités qui méritaient d’être données en exemple aux jeunes et à la société toute entière.

Selon lui, ces deux petit-fils de Serigne Touba respectaient et défendaient l’homme noir et la religion de musulmane grâce aux valeurs que leur ont inculquées leur père, Serigne Mamadou Moustapha Mbacké (1886-1945).

‘’Serigne Cheikh Mbacké et Serigne Mbacké Madina ont chacun, en ce qui le concerne, marqué d’un sceau indélébile l’enracinement de l’islam dans notre pays’’, ont avancé Modou Mamoune Diop et Alla Dieng, membres de la cellule de communication du comité d’organisation du centenaire.

Selon eux, ces deux chefs religieux avaient travaillé au ‘’rayonnement de la communauté mouride, au Sénégal et dans le monde’’.

Serigne Cheikh Mbacké, plus connu sous le nom de Gaindé Fatma, est né en 1913. Il a été baptisé par son grand-père Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme, qui lui a donné son propre nom, selon une note biographique reçue du comité d’organisation du centenaire.

Il est envoyé par son père chez le grand-père Serigne Makhtar Allé Lô, à Tindoly, puis à Touba, chez Serigne Modou Mokhtar Dieng, chargé de veiller à son éducation.

Par la suite, Gaindé Fatma se rend en Mauritanie pour se perfectionner en littérature, en théologie et au "tadjwid".

‘’Défenseur infatigable de la cause sociale, il a été un pionnier dans la construction d’établissements scolaires dans cette zone (Touba). Après le rappel à Dieu de son père, il s’installa à Touba et reconstruit la maison familiale de Taïf, qui lui servit de résidence secondaire’’, rappelle la note biographique.

Grand voyageur, il visita beaucoup de pays, au Moyen-Orient, en Europe et en Amérique, où il se fait beaucoup d’amis, selon la même source.

‘’Il créa en 1965 la Fédération des groupements religieux et culturels de Cheikh Ahmadou Bamba, première organisation religieuse légalement reconnue au Sénégal’’, rapporte le document, rappelant qu’il est décédé le 11 mars 1978.

Il était connu pour sa "grandeur" et sa "générosité jamais égalée", selon le texte.

Serigne Mbacke Madina est né, lui aussi, en 1913. Il fut le demi-frère de Gaindé Fatma, qui est plus âgé que lui de deux semaines, selon la note biographique. Serigne Mbacké Madina est le fils de Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké et de Sokhna Aminata Lô.

‘’Il était le deuxième khalife de Darou Khoudoss (1978-1985). Connu pour son adoration de Dieu, sa crainte révérencielle de Dieu et sa piété légendaire. Il a suivi le même parcours que son frère Serigne Cheikh Gaïndé Fatma, en ce qui concerne la recherche du savoir’’, renseigne le texte.

Il fonda Touba Kael en 1934 et y installa un "daara" (école coranique), ‘’où les disciples en quête d’une élévation spirituelle s’adonnaient à l’apprentissage du Coran et aux travaux champêtres’’.

Il passait la plupart de son temps entre Touba Kael et Madina. Il ne s’est définitivement installé à Touba qu’après le rappel à Dieu de Gaindé Fatma, le 11 mars 1978, rappelle-t-on de même source.

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