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Le coup de sang des opposants à la Une
Publié le samedi 22 fevrier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les partis de l’opposition sénégalaise se sont mis en colère, à nouveau, contre la majorité, lors des discussions préalables à la réforme du Code électoral en prélude des élections locales du 29 juin prochain, rapportent samedi les quotidiens du pays qui donnent aussi des nouvelles du président Macky Sall.

Le Soleil rend compte des ‘’retombées de la visite de Macky Sall en Chine’’ et annonce ‘’des parcs industriels (qui) seront aménagés pour les entreprises chinoises’’. A l’appui, le journal met en lumière la photo témoin de l’échange d’amabilité du président Sall avec son homologue Xi Jinping.

En appel à son titre d’ouverture, Le Soleil met trois puces… à l’oreille du lecteur : ‘’Tourisme : la destination Sénégal autorisée’’ ; ‘’L’APIX vend les projets de l’émergence’’ et ‘’Lutte contre le terrorisme : agir globalement, selon le chef de l’Etat’’.

Par contre, en politique intérieure, les quotidiens mettent la gomme sur le coup de sang des opposants écœurés par les positions des partis de la majorité, au sein du comité ad hoc sur la réforme du Code électoral du Sénégal. Les travaux n’émergent plus, à cause de ces blocages.

‘’Cadence zéro’’, signale Sud Quotidien. ‘’Majorité et opposition ne s’entendent toujours pas sur le mode scrutin pour les prochaines élections locales fixées au 29 juin. Par contre, elles se sont entendues pour ne pas s’entendre’’, constate le journal, un brin philosophe.

Le Populaire souligne le boycott et note que l’opposition ‘’flaire un coup fourré de la majorité’’, sur fond de désaccord sur le mode de scrutin départemental. Son confrère de L’Observateur renchérit : ‘’Divergences persistantes sur le mode scrutin aux locales : l’opposition boude (…)’’.

La discorde habite le champ politique. Censé rendre la stabilité aux institutions de la République du Sénégal et apaiser les relations entre acteurs politiques notamment, le rapport de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) continue de faire des vagues.

Après le pied de nez des opposants libéraux et le vague à l’âme d’éminents politiciens au pouvoir --freinés dans leur désenchantement par le président Sall, le rapport de l’équipe du professeur Amadou Mahtar Mbow semblait manquer de soutiens. Ses éminences grises sortent de l’ombre.

Après les attaques de toutes parts contre le rapport de la CNRI, Walfadjri donne ‘’la parole à la défense’’, en l’occurrence Mamadou Lamine Loum, vice-président de ladite commission instaurée par le chef de l'Etat, Macky Sall. ‘’Nous n’avons fait qu’exécuter une commande politique’’, a soutenu M. Loum.

‘’Tout ce qui se dit ne nous ébranle pas’’, a répondu cet ancien Premier ministre. ‘’Personne n’a signé la Charte de bonne gouvernance avec des réserves’’, a-t-il dit-il à l’endroit des critiques venant du pouvoir. Il parle des conclusions des Assises nationales du Sénégal (1er juin 2008 - 24 mai 2009).

Selon cet économiste et ancien ministre du Budget, les travaux de la CNRI ont coûté 500 millions de francs CFA.

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