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Évaluation par l’UE des élections de 2012: LA pléthore des partis politique en question !
Publié le lundi 26 octobre 2015  |  Sud Quotidien
Khalifa
© aDakar.com par DF
Khalifa Sall et Aminata Touré ont voté
Dakar, le 29 Juin 2104- Les Sénégalais sont appelés à élire leurs conseillers municipaux et départementaux. A Grand Yoff, le premier ministre Aminata Touré et le maire sortant de Dakar Khalifa Sall, se disputent la mairie




Un atelier sur le suivi des recommandations des missions d’observation électorale de 2012 au Sénégal s’est ouvert depuis hier, jeudi 22 octobre, à Dakar. Pilotée par l’Union européenne, la rencontre de deux jours réunit des experts et parties prenantes du système électoral autour de questions de taille liées au bon fonctionnement du processus électoral, dont en particulier la structuration et la rationalisation des partis politiques au Sénégal.

Jusque-là, l’étude des missions d’observation de l’Union Européenne sur les élections de 2012 au Sénégal n’est pas encore définitive. Parmi les insuffisances notées dans le cadre de ces élections, il y a entres autres la pléthore de partis politiques avec un affaiblissement des grands partis qui méritent d’être rationalisés et structurés. Le constat vient des experts et parties prenantes réunis hier, jeudi 22 octobre 2015, à la Fondation Konrad Adenauer pour faire l’état des lieux de la mise en œuvre des recommandations des missions d’observation sur les élections de 2012. Dans la même dynamique, il était aussi question de partager sur les régimes de règlementation des partis politiques, les normes internationales et régionales du financement des partis politiques, l’utilisation du bulletin unique dans le processus électoral, voire les incidences opérationnelles et financières de ces recommandations.

Selon le professeur Ismaïla Madior Fall, ministre conseiller du président de la République, « les recommandations sont souvent oubliées après que les élections se sont déroulées dans la transparence et la liberté et c’est cela qui justifie l’importance de la rencontre qui permettra de faire le diagnostic afin d’améliorer le processus électoral ». A l’en croire, « la faiblesse de la démocratie résulte d’une part de la faiblesse du système électoral. Les partis politiques doivent donc être institutionnalisés ». Pour y arriver, a noté dans la foulée le Pr Fall, il faut « une réforme qui insiste sur la culture politique du pays ».

Pour le directeur des libertés publiques au niveau de la Direction générale de l’administration territoriale (Dagat) au ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, Mouhamadou Moustapha Thioune, « son ministère, conscient d’une telle situation, a engagé avec les autres départements une réflexion sur la révision du cadre juridique des parties politiques car on ne peut pas parler de démocratie sans parler de partis politiques ». Ce qui fait que la structuration demeure un facteur pour réguler le système électoral.

Abordant dans la même mouvance, le député au parlement allemand, Charles Mohamed Huber, a exhorté le Sénégal à travailler sur le système de ses partis politiques qui sont facteurs de fractionnement du paysage de l’opinion. Or, selon lui, ceux-ci doivent participer à la formation de l’opinion publique. Qui plus est, dira-t-il, le financement des parties politiques va de pair avec leur structuration et leur rationalisation.

Pour information, cet atelier de l’union européenne se tient à la suite d’une réunion de réflexion sur les recommandations issues des parties prenantes sénégalaises et des observateurs électoraux concernant le cadre juridique des élections en 2012 et des actions entreprises dans la perspective de la mise en œuvre des recommandations.
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