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Clôture de la 10ième conférence annuelle de l’Aldepac: Plaidoyer pour ... les retrouvailles libérales
Publié le mardi 20 octobre 2015  |  Sud Quotidien
Conférence
© aDakar.com par DR
Conférence sur la Gouvernance des ressources naturelles de l`Afrique
Dakar, le 16 Octobre 2015 - Le président Macky Sall a pris part à une conférence sur la Gouvernance des ressources naturelles de l`Afrique. C`est une initiative de la Conférence internationale de l`alliance des libéraux et démocrates pour l`Europe, le Pacifique, l`Afrique et les Caraïbes.




L’objectif de la 10ième Conférence annuelle de l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe, le Pacifique, l’Afrique et les Caraïbes est double, à savoir discuter de ce que l’Europe peut faire pour arrêter le pillage des ressources naturelles de l’Afrique, mais surtout d’instaurer la confiance entre frères libéraux. Telle est conviction de Johan Van Hecke, fondateur et coordinateur politique de l’ALDEPAC, qui s’exprimait hier, dimanche 18 octobre, en marge de la cérémonie de clôture de ladite conférence.

Au Sénégal, comme dans certains pays à travers le monde, les formations d’obédience libérale ne conjuguent pas le même verbe, créant ainsi une dislocation de la famille libérale. Forte de ce constat et animée d’une vision unificatrice, l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe, le Pacifique, l’Afrique et les Caraïbes (ALDEPAC) s’est donné comme mission de réconcilier les cœurs. C’est du moins la conviction de Johan Van Hecke, fondateur et coordinateur politique de l’ALDEPAC.

En marge de la 10ième Conférence annuelle de l’alliance en question, organisée à Dakar du vendredi 16 au dimanche 18 octobre dernier, M. Hecke a fait savoir que l’objectif de la rencontre entre frères libéraux est double. A l’en croire, il était question d’abord de discuter entre libéraux de questions importantes, comme l’a fait le Parlement européen, à savoir «sur ce que l’Europe peut faire en vue d’arrêter le pillage en Afrique». Cela, afin de garantir que les ressources naturelles deviennent une bénédiction pour l’Afrique, a-t-il trouvé. Ensuite, poursuit-il, constatant qu’au Sénégal les libéraux au pouvoir comme ceux de l’opposition son prêts à discuter, M. Hecke a indiqué que l’autre objectif était de «renforcer la confiance entre tous les libéraux. Parce que les libéraux qui sont divisés sont faibles».

Revenant par ailleurs sur le thème de la rencontre de 3 jours à Dakar, notamment «la Gouvernance des ressources naturelles de l’Afrique: une approche libérale», M. Hecke a fait savoir que la solution à court terme proposée par les libéraux est «de renforcer l’arsenal juridique pour assurer une traçabilité des minerais issus de l’exploitation illégale, par un instrument de contrôle».

A long terme, a-t-il indiqué, «il faut avec la coopération des autorités africaines créer une atmosphère favorable aux investisseurs». Selon lui, «au lieu d’amener toutes les ressources naturelles en Europe, en Inde, en Chine, il faut essayer de convaincre ces investisseurs de les utiliser ici avant de les exporter». Cela, précise-t-il, en créant un climat favorable aux investisseurs, notamment la bonne gouvernance.
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