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Bataille pour le contrôle du groupe parlementaire de l’opposition: Pds et alliés bandent les muscles
Publié le samedi 17 octobre 2015  |  Sud Quotidien
L`effervescence
© aDakar.com par DF
L`effervescence au siège du Pds à la veille de l`arrivée d`Abdoulaye Wade
Dakar, le 23 avril 2014- Les responsables et militants du parti démocratique sénégalais se mobilisent pour réserver un accueil exceptionnel à leur leader Abdoulaye Wade. L`ancien président sénégalais est attendu à Dakar, le mercredi 23 avril dans l`après midi. Déjà au siège du Pds, c`est l`effervescence. Photo: Oumar Sarr, coordonnateur du PDS




Face à la presse hier, jeudi 15 octobre, les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) et leurs alliés ont qualifié la décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale maintenant Modou Diagne Fada à la présidence du groupe parlementaire des « Libéraux et démocrates », de politique et partisane. Ainsi ont-ils appelé les députés de cette mouvance à ne pas reconnaitre cette décision. Avant qu’Aïda Mbodji n’annonce une plainte contre Modou Diagne Fada pour faux et usage de faux et la saisine du Conseil constitutionnel pour…invalider l’élection du bureau de l’Assemblée nationale.

Après la décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale de maintenir à la présidence du groupe parlementaire de l’opposition le député Modou Diagne Fada, les libéraux sont montés au créneau pour clamer leur opposition. Face à la presse hier, jeudi 15 octobre, les responsables du Pds et les leaders du Grand cadre de l’opposition ont trouvé que cette décision était partisane et politique. « Aujourd’hui, les enjeux ne sont pas des enjeux juridiques, ni parlementaires mais des enjeux politiques. Et, face à une question politique, on apporte une réponse politique. Le Pds et le front accusent le président Moustapha Niasse d’avoir fait un faux. Parce que le bureau de l’Assemblée s’est réunie et à renvoyer l’examen de la question relative au groupe parlementaire au lendemain et entre temps, sous la directive du Président Macky Sall, Moustapha Niasse a procédé, dit-il, à une consultation à domicile », martèle Me Amadou Sall, membre du bureau du comité directeur du Pds. Ce qui, selon lui, n’est pas prévu par le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « Il (Niasse-ndlr) a pris son téléphone et a appelé les membres du bureau, chacun individuellement. Ce qui fait qu’il dira que le bureau réuni a été mis en consultation à domicile. Cela ne s’est jamais fait. C’est un concept nouveau qu’il a inventé pour violer et s’asseoir sur la constitution. C’est une infamie, une forfaiture », s’est offusqué l’ancien ministre libéral de la Justice. Dans la foulée, l’avocat a appelé tous les démocrates à s’opposer à cette infamie. « Le Pds appelle l’ensemble de ses députés à ne pas reconnaitre un quelconque groupe qui serait différent du groupe présidé par Aida Mbodj ».

Par ailleurs, Me Sall met en garde que si le président de l’Assemblée nationale s’arroge le droit de créer un autre groupe au nom de l’opposition, tous les membres de l’opposition démissionneraient de ce groupe. « Et Macky Sall et Moustapha Niass prendraient la responsabilité historique devant le peuple sénégalais de créer une assemblée monocolore parce que depuis 1978, l’Assemblée nationale du Sénégal n’a pas fonctionné avec un seul groupe. Il n’y aura pas de groupe parlementaire du Pds et du front qui ne serait pas dirigé par Aida Mbodj », prévient-il.

Abondant dans le même sens, Déthié Fall, représentant des leaders du Grand cadre de l’opposition a trouvé que cette décision n’a aucune base légale. Car, a-t-il soutenu, c’est une décision politique. « Une interprétation partisane a été faite et une décision partisane a été prise. Mais nous considérons que le Grand cadre de l’opposition a son groupe parlementaire et la présidente n’est personne d’autre qu’Aida Mbodj. Et nous allons nous battre de toutes nos forces pour que l’opposition retrouve ses droits », a-t-il indiqué.

Dans cette dynamique, il a fait savoir que dans les prochains jours, les leaders de l’opposition vont se réunir pour arrêter un plan d’action efficace afin que « MackySall et le président de l’Assemblée nationale sachent que cette forfaiture ne va pas prospérer et ne passera pas ».

AIDA MBODJ, DEPUTE LIBERAL : «Je vais ester Fada en justice pour faux et usage de faux»

Malgré ces diverses mesures d’ordre politique pour contester le choix de Modou Diagne Fada comme président du groupe parlementaire de l’opposition, AîdaMbodj a annoncé une bataille juridique pour permettre au Pds et alliés de rentrer dans leurs droits.« On a noté du faux dans la transcription des signatures. Moi, en tout cas, je n’ai signé pour personne en 2015 et on a utilisé ma signature pour avoir un groupe. Ce que l’on qualifie de faux et usage de faux et je vais ester en justice. Parce qu’on ne peut pas falsifier ma signature comme ça ». Outre le dépôt d’une plainte contre le principal incriminé, en l’occurrence Modou Diagne Fada, Aïda Mbodj a annoncé la saisine envisagée du Conseil constitutionnel pour invalider l’élection du bureau de l’Assemblée. a dire vrai, la bataille pour le contrôle du groupe parlementaire de l’opposition ne fait que commencer.
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