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Passation des marchés : La Bad adopte un nouveau cadre
Publié le samedi 17 octobre 2015  |  Le Quotidien
Assemblées
© aDakar.com par Atapointe
Assemblées annuelles de la BAD: Cérémonie de clôture
Ouvert le 25 Mai dernier, les assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement ont refermé leurs portes ce 29 mai 2015. Une cérémonie qui a vu la participation du nouveau président et du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Photo: Akinwumi Adesina, le nouveau président de la BAD




Le groupe de la Banque africaine de développement (Bad) devrait bientôt se doter de nouvelles règles de passation de marchés. En effet, son Conseil d’administration a approuvé avant-hier le nouveau cadre de passation de marchés de la banque.

Le Conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé le nouveau cadre de passation de marchés de la banque. Les deux documents relatifs à la politique de passation de marchés de l’institution, à savoir les «règles et procédures pour l’acquisition des biens et travaux» et les «règles et procédures pour l’utilisation des consultants», ont été ainsi entièrement révisés.
D’après les responsables de l’institution multilatérale de financement, «bien que la politique actuelle de la Bad en matière de passation de marchés, telle que définie dans les dispositions contenues dans les deux documents précités, ait satisfait jusqu’ici aux intérêts du groupe de la banque, ainsi que de ses Etats membres, régionaux et des soumissionnaires, il était nécessaire d’instaurer une politique et des procédures plus dynamiques qui consacrent l’efficacité du développement dans le respect des exigences fiduciaires». Par exemple, soulignent-ils dans un communiqué, «les circonstances changeantes qui affectent les Etats membres régionaux de la banque exigent qu’elle soutienne une série d’objectifs de développement de plus en plus complexes, outre les facteurs externes émergents qui ont eu un impact considérable sur la mise en œuvre de la politique d’acquisition pour les opérations».
L’élément clé de ce nouveau cadre, mentionne le communiqué, «consiste à permettre aux emprunteurs d’optimiser leurs ressources grâce à une approche dynamique et différenciée, adaptée aux besoins en matière de transactions d’acquisition. Cette approche implique, entre autres, d’utiliser exclusivement les systèmes de passation de marchés des emprunteurs dans le cadre de certains contrats, des méthodes ainsi que des procédures personnalisées pour les contrats plus complexes, et des systèmes tiers dans les autres cas. Pour ce faire, le nouveau cadre prend un engagement fondé sur les risques avec les emprunteurs, selon lequel les modalités de passation de marchés incorporées à un projet financé par la banque et le niveau du contrôle fiduciaire sont fonction de la qualité et de la performance du système de passation de marchés combinées avec la complexité des transactions d’acquisition». Et d’ajouter : «Cette approche dynamique permettra de renforcer l’appui de la banque à ses Etats membres régionaux en matière de renforcement des capacités, tout en lui permettant de répondre à ses engagements internationaux tels que la Déclaration de Paris et ses mesures qui ont suivi.»

Ce cadre «devrait : permettre d’achever les projets avec huit mois d’avance»
Mieux, assure le directeur des acquisitions et des services fiduciaires de la banque, «ce nouveau cadre devrait avoir un impact considérable». Vinay Sharma est d’avis que ce cadre «devrait permettre d’achever les projets avec huit mois d’avance, ce qui générera plus de 200 millions de dollars de bénéfices économiques par an. La part de responsabilité des pays augmentera et nous jouirons d’une plus grande légitimité dans notre collaboration avec les emprunteurs en ce qui concerne l’amélioration de leurs systèmes de gouvernance».
Vinay Sharma précise aussi qu’en «raison du grand nombre de contrats traités par l’intermédiaire des systèmes d’emprunteurs, les capacités consacrées au secteur seront déployées pour traiter les transactions complexes et fournir de meilleurs conseils aux pays. Des procédures spécifiques aideront les pays en transition. L’importance accordée aux objectifs socioéconomiques (y compris celles de genre) donnera satisfaction aux aspirations légitimes des Etats. Ce cadre permettra de réaliser des accords de cofinancement beaucoup plus flexibles avec les bailleurs de fonds. En Afrique, on aura de plus en plus recours aux technologies pour les passations de marchés publics, ce qui aboutira à une utilisation des ressources plus transparente et plus efficace. De manière générale, cette approche positionnera la banque comme le partenaire de choix des emprunteurs du continent africain».
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