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L’Assemblée nationale et le renouvellement de ses instances à la une
Publié le mercredi 14 octobre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




La presse quotidienne s’intéresse en priorité au renouvellement des instances de l’Assemblée nationale, dont la session, entamée mardi, doit se poursuivre mercredi par la détermination du groupe parlementaire de l’opposition.

Les députés ont procédé hier mardi "à l’érection du bureau de l’Assemblée nationale", lors de l’ouverture de la session ordinaire unique 2015-2016. "Sans surprise, écrit le quotidien national Le Soleil, le président Moustapha Niasse a été reconduit au scrutin majoritaire à la tête de l’Assemblée nationale avec 126 voix sur les 142 votants".

Toutefois, ajoute ce journal, la constitution des groupes parlementaires a été reportée "à plus tard", précisément ce mercredi, M. Niasse devant arbitrer la bataille pour le contrôle du groupe parlementaire du PDS, qui oppose Modou Diagne Fada à Aïda Mbodj.

C’est que le Parti démocratique sénégalais (PDS) "est au bord de l’implosion, suite à la décision de Me Abdoulaye Wade de retirer la présidence du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates des mains du chef des réformateurs, Modou Diagne Fada, pour la confier à Aïda Mbodj", rapporte L’Observateur.

"Cette situation a installé un conflit au coeur du parti, obligeant les deux camps à déposer, chacun de son côté, un groupe parlementaire, avec la même appellation. Ce qui a poussé le président de l’Assemblée nationale à convoquer la plénière ce matin, pour vider ce contentieux libéro-libéral", ajoute le même journal.

"En présentant hier deux listes proposant chacune une composition du groupe parlementaire +Libéraux et démocrates+, Oumar Sarr et Modou Diagne Fada ont soumis à l’arbitrage du bureau de l’Assemblée nationale une véritable bataille juridique", note le quotidien Enquête.

"La guerre fratricide que se livrent les députés libéraux pour le contrôle du groupe parlementaire de l’opposition a débouché (sur) un véritable contentieux ou micmac (…). Au final, le président de l’Assemblée nationale a dû renvoyer le délibéré du bureau (…) nouvellement élu, à la sortie de la réunion devant se tenir aujourd’hui, mercredi 14 octobre", souligne Sud Quotidien.

"Le clash Fada-Aïda Mbodj différé, le bureau va trancher avant que la plénière ne se prononce", selon Le Populaire. "Niasse rempile, la bataille Fada-Aïda Mbodj reportée", indique Rewmi quotidien, qui parle d’une Assemblée nationale "dans tous ses états". L’As, pour sa part, est sans pitié, qui affiche "Chienlit à l’Assemblée".

’’C’est aujourd’hui (mercredi) que le nouveau bureau de l’Assemblée nationale, devenu pour la circonstance le tribunal de l’opposition, va vider le contentieux sur le renouvellement du groupe parlementaire +des libéraux et démocrate+ opposant le camp de Fada et celui d’Oumar Sarr", avance L’As.

"Moment d’intenses manœuvres surtout chez les libéraux où Aïda Mbodj et Modou Diagne Fada se disputent l’héritage de Wade", écrit Direct Info. "La patate mise entre les mains du bureau de l’Assemblée nationale risque d’être chaude", estime le journal Le Quotidien.

"C’est le comble de l’ironie. Le sort du Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’Assemblée nationale, est entre les mains de leur ennemi intime, le président de la République, Macky Sall, à travers son groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), des députés acquis à sa cause et qui lui obéissent au doigt et à l’œil", constate Walfadjri.

Dans les colonnes du Témoin quotidien, Modou Diagne Fada dit être "prêt au dialogue". "Le dialogue est possible", renchérit le coordonnateur du PDS, Oumar Sarr, en écho à M. Diagne, dans des propos rapportés par le même journal. Si l’on en croit La Tribune cependant, si le PDS "négocie, Fada dit +niet+". Le journal de rapporter que Decroix,-Oumar Sarr et Fada se sont vus nuitamment.

"Longue nuit de médiation chez Decroix", confirme L’Observateur via sa manchette. "C’est un +Mortal Kombat+. Personne ne veut lâcher prise. Tous les coups sont permis. Et il faut un vainqueur. Soit l’un des protagonistes abdique, soit l’on perd dans la dignité", écrit ce journal.
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