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Dakar compte environ 1300 usagers de drogue par intraveineuse (Responsable ONG)
Publié le mercredi 14 octobre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
L’Organe
© Autre presse
L’Organe international de contrôle des stupéfiants (Oics) a, dans son rapport annuel, indiqué que 9,2% des usagers de la drogue par injection au Sénégal sont atteint du VIH




Le directeur exécutif de l’ONG Jamra, Bamar Guèye, a prôné, mardi à Dakar, une réponse globale pour prévenir l’accroissement de la consommation de drogue dans les pays ouest-africains, dont le Sénégal, où des dernières font selon lui état de 1300 usagers de drogues par voie intraveineuse (UDI) dans la capitale sénégalaise.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest doivent mettre en œuvre "une réponse globale et transversale" qui leur permettrait de faire face à "une avalanche de types de drogue qui sont entrain de toucher notre pays (…)", a-t-il déclaré à des journalistes.

S’exprimant en marge du deuxième atelier des organisations de la société civile sur les politiques de lutte contre la drogue en Afrique de l’Ouest, il a cité une enquête du projet UDSEN (usagers de drogues au Sénégal) datant de 2011, selon laquelle "il y a environ 1300 usagers de drogue par intraveineuse (..)".

Le Sénégal fait certes "partie des pionniers dans la sous-région" en matière de lutte contre la drogue, mais l’accroissement de l’usage de la drogue est telle qu’une réponse globale est nécessaire, surtout que "les usagers de drogues commencent à contracter les hépatites A, C et le virus du Sida", a dit Bamar Guèye.

"Le Sénégal n’est pas un îlot dans l’Afrique, donc il faut une réponse holistique globale à travers l’harmonisation de nos lois (…),que cela soit tant au niveau des autorités étatiques qu’au niveau de la société civile, mais en tenant en compte de nos réalités socio- culturelles", a déclaré le directeur exécutif de l’ONG Jamra.

Ce qui importe selon lui, "ce n’est pas le type de drogue, mais la méthodologie d’utilisation des drogues, et là, il faut une réponse idoine, car les narcotrafiquants innovent tous les jours".

Si l’on en croit M. Guèye, par ailleurs président de la fédération des ONG au service de la lutte contre la drogue, le monde et l’Afrique en particulier se trouvent aussi menacés par le trafic et la consommation de cannabis.

"Ce n’est pas seulement les utilisateurs de drogue par intraveineuses (UDI)" qui sont concernés, mais l’usage de cannabis qui touche 80% des pays africains touchés, a-t-il indiqué.

Si "les gens dépensent des milliards" pour d’autres types de drogue, les populations africaines sont surtout "touchées par le cannabis", ce qui "ne veut pas dire que nous ne faisons pas attention aux autres types de drogue".

Il a invité les autorités étatiques à "prendre leurs responsabilités", estimant que la lutte contre la drogue, au-delà de l’aspect répression, passe également par "une bonne prévention par les médias et par la société civile".
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