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Enquête Plus N° 806 du 19/2/2014

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Lutte contre la prolifération des armes légeres et de petit calibre : 25 millions d’armes légères en circulation dans la sous-région
Publié le jeudi 20 fevrier 2014   |  Enquête Plus


Armes
© Autre presse par DR
Armes légères et de petits calibres


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Les armes légères font beaucoup de victimes dans le monde. Elles sont entre 20 à 25 millions dans la sous-région, c’est ce qui ressort de l’atelier organisé hier par la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation des armLa question de la prolifération des armes dites légères préoccupe les autorités sous-régionales. Celles en circulation dans la sous-région font beaucoup de victimes. ’’On peut dénombrer aujourd’hui 750 millions de victimes dans le monde, dont 500 000 enfants. La situation est extrêmement grave. On doit être entre 20 et 25 millions d’armes légères dans la sous-région’’, a déclaré hier l’expert-consultant aux Nations-Unies, El Hadji Ibrahima Sall, qui présentait un exposé sur ces armes, au cours d’un atelier sur la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC).
A l’en croire, il y a une quinzaine d’années, le nombre était à 10 millions. Mais du fait de ’’l’intervention de la France en Libye, avec la présence de Boko Haram, la présence de Aqmi, de Al Qaida’’, il y a eu beaucoup de possibilités d’introduction d’armes. La porosité de nos frontières, selon l’expert, a fait le nid de cette prolifération. ’’Il y a des problèmes de surveillance et de contrôle des frontières, et au Sénégal nous avons la particularité d’avoir un pays côtier où on peut atterrir à tout moment, avec n’importe quel moyen’’, a souligné l’expert.
El Hadji Ibrahima Sall préconise donc des assises nationales pour voir quelle part de budget consacrer à la sécurité et à la défense. ’’La question de la prolifération des armes légères est essentielle, parce que c’est pour nous des armes de destruction massive. Tous les conflits, agressions et violences armées dans ce pays, y compris les crimes organisés, sont commis par ces armes. C’est 99% de notre arsenal militaire qui est utilisé dans les conflits’’, a expliqué l’expert-consultant.

Privilégier les renseignements
El Hadji Ibrahima Sall demande de privilégier la prévention, plutôt que les actions de micro-désarmement qui ne permettent de faire main basse que sur une petite proportion de l’arsenal militaire. ’’Nous devons investir plus de moyens dans les renseignements, organiser de façon plus systématique et plus rigoureuse nos renseignements et savoir que c’est le renseignement et la surveillance qui sont une priorité.’’ Ainsi, il a insisté sur l’intégration de la lutte contre la prolifération des armes légères dans les stratégies nationales de politique de défense. Il faut, selon lui, une réelle intégration de cette problématique. Selon l’expert, il est aussi important de développer des partenariats publics-privés dans le domaine de la sécurité et de la défense. ’’C’est là, dit-il, où on aura quelque chose de très transparent, avec des budgets dégagés, des lignes d’actions, des cadres d’évaluation mis en place, de la coordination.

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