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Alé Lo : "Le défi de la légitimité des élus locaux est que le citoyen reconnaisse les institutions"
Publié le mercredi 19 fevrier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le défi de la légitimité des élus locaux est que le citoyen reconnaisse les institutions et s’y identifie, a indiqué mercredi à Dakar le président de l’Union des associations d’élus locaux (UAEL), Alé Lô, expliquant que l’un des points faibles de la politique de décentralisation réside dans le manque d’implication des populations locales.

‘’Un défi majeur de la légitimité des élus locaux est qu’aujourd’hui le citoyen qui passe de citoyen habitant à citoyen acteur reconnaisse les institutions et s’y identifie. Cette mutation est qu’il est appelé, au-delà des élections, à participer à la gestion des affaires locales’’, a-t-il dit.

Il s’exprimait à la cérémonie de remise d’équipements informatiques, de mobiliers et de fournitures de bureau à l’Union des associations des élus locaux (UAEL) et 12 collectivités locales partenaires du Programme gouvernance et paix (PGP), financé par l’USAID.

Selon lui, le projet de réforme dit Acte 3 de la décentralisation doit être mis à profit pour matérialiser la nouvelle disposition qui concerne ‘’la libre administration et la participation citoyenne’’.

Alfreda Brewer, représentante de l’USAID,indique que les collectivité locales ont à relever de nombreux défis en matière de développement local basé sur une bonne gouvernance.

‘’La récente évaluation menée auprès de 12 collectivités à laide du Baromètre de bonne gouvernance indique une amélioration moyenne de 35% des performances des éléments fondamentaux d’une bonne gouvernance tels que l’équité, le respect de l’Etat de droit, la participation…’’, a-t-elle précisé.

Mme Brewer a également souligné que les ressources fiscales de ces collectivités partenaires ont progressé d’environ 20% en moyenne après trois années.

‘’L’assistance technique et les formations fournies par le PGP permettent à ces collectivités de disposer désormais de capacités techniques regroupées au sein de Groupes techniques de suivi (GTS) dont la mission est de promouvoir la bonne gouvernance et le recouvrement des ressources fiscales’’, a-t-elle ajouté.

Pour le directeur de l'appui à la décentralisation, Adama Diouf, ''la gouvernance locale a des exigences parmi lesquelles la transparence dans la gestion publique et la participation citoyenne''.

''Pour satisfaire ces exigences, il faut des élus formés mais aussi des élus informés'', a soutenu M. Diouf, relevant la nécessité de renforcer la capacité des élus locaux, mais aussi celle de l'implication du secteur privé pour la promotion et la mise en oeuvre des projets de développement à la base.

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