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Affaire du Joola : Nassardine Aïdara ravive la principale doléance des familles des victimes
Publié le mercredi 23 septembre 2015  |  Le Quotidien
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© Autre presse
Le naufrage du bateau "Le Joola" a eu lieu dans la nuit du 26 septembre 2002 faisant officiellement 1863 victimes.




13 ans après le drame, l’épave du «Joola» est toujours au fond des eaux. Son renflouement, une doléance des familles des victimes, souffre d’un manque criard de volonté politique, selon le Comité d’initiatives pour l’érection d’un mémorial-musée «Le Joola».

«Pour un devoir de mémoire et pour soulager les familles des victimes, l’Etat doit faire tout pour sortir le bateau de l’eau», soutient Nassardine Aïdara, le président du Comité d’initiatives pour l’érection d’un mémorial-musée qui regroupe les trois associations de victimes pour le Sénégal. Ces dernières pointent un manque de volonté politique criard de la part des autorités sénégalaises successives. Et Nassardine Aïdara de lâcher avec conviction : «Tôt ou tard, le bateau sera renfloué. Tous les coupables rendront des comptes devant la justice.»

A la veille des commémorations qui vont marquer la journée du 26 septembre, «Le Joola» est et demeure «une nébuleuse qui met mal à l’aise le pays», selon le député Benno bokk yaakaar de Dalifort, Idrissa Diallo. Outre la délicate question des indemnisations des victimes, en particulier les orphelins et l’érection d’un mémorial qui, en lieu de la Place du Souvenir, sera probablement érigé à Ziguinchor, la question du renflouement refait surface. Des 500 corps retrouvés dont on en a identifié seulement 300, il demeure dans les entrailles de l’épave les restes, du moins les ossements, de nombreuses victimes du naufrage.
Idrissa Diallo se veut catégorique : «Ce n’est pas un luxe, ni une question de moyens. Le renflouement du bateau est un droit pour les familles des victimes.»
Pour le député, en lieu et place du silence et de l’oubli imposés en sous-main par les gouvernements successifs, les victimes doivent opposer leur dignité à ces derniers : «On doit nous libérer en nous permettant de disposer des restes des nôtres, c’est un minimum qu’on demande à l’Etat.»
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