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Pour lutter contre la violation des droits de l’Homme : L’application des connaissances acquises souhaitée
Publié le lundi 21 septembre 2015  |  Le Quotidien
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La 6ème édition de la session de formation, organisée par l’Institut international des droits de l’Homme et la fondation Friedrich Naumann, a pris fin hier. Lors de la cérémonie de clôture, il a été demandé aux participants d’appliquer sur le terrain les connaissances et les expériences acquises durant cette formation dans le cadre de la lutte contre la violation des droits de l’Homme.

Les rideaux sont tombés hier sur la 6ème édition de la session de formation, organisée par l’Institut international des droits de l’Homme de Strasbourg (Iidh) en partenariat avec la fondation Friedrich Naumann pour la liberté. Cette session de formation sur les systèmes de protection des droits de l’Homme avec des thématiques d’actualité comme le droit des refugiés, ou des immigrés, a vu la participation de 56 personnes évoluant dans ce domaine et originaires de différents pays du continent. Après 2 semaines de formation, la représentante de l’Iidh a jugé positif le bilan de cette session. D’après Muriel Sognigbé, il a été confirmé par les résultats des tests de connaissances. «Sur 50 participants, 44 ont obtenu leur certificat. On a deux majors pour cette promotion qui ont obtenu une bourse pour participer à la session de formation de Strasbourg en juillet», a-t-elle informé. La directrice régionale de la fondation Friedrich Naumann, Inge Herbert, a pour sa part demandé aux participants d’appliquer les connaissances et les expériences acquises durant cette formation en droit de l’Homme sur le terrain une fois dans leurs pays respectifs.

Venu présider la cérémonie de clôture de cette session de formation, le ministre de la Justice, Garde des sceaux a axé son discours sur la nécessité de se former en matière de droits de l’Homme. D’après Me Sidiki Kaba, il faut insister sur la formation dans les écoles, au niveau des forces de sécurité pour qu’elles maîtrisent leurs droits et qu’elles se rappellent le droit des citoyens. «La première portée de cette formation, c’est la déclaration des droits de l’Homme qui dit que : c’est l’ignorance et le mépris qui sont la source des violations des droits de l’Homme, c’est le savoir qui libère. Vous ne pouvez pas défendre des droits que vous ne connaissez pas. Vous ne pouvez pas défendre les droits des autres si vous ne les savez pas. Le Sénégal aspire à être un Etat de droit, et c’est tous les citoyens ensemble qui peuvent protéger les droits et l’Etat sera contraint de faire en sorte que le droit de tous soit respecté», a-t-il fait savoir.

Me Kaba sur les mauvaises conditions de détention
«Créer de formes alternatives à la prison»
En clôturant hier la 6ème édition de la session de formation sur les droits de l’Homme, le ministre de la Justice, Garde des sceaux est revenu sur la situation du Sénégal. Interpellé sur les mauvaises conditions de détention au Sénégal, Me Kaba a reconnu que c’est une réalité, tout en réaffirmant la volonté du gouvernement de faire des efforts pour améliorer la situation. «Il faudrait noter que chaque jour, nous essayons d’améliorer la situation des prisonniers parce que nous n’avions pas construit de prisons depuis longtemps. Nous sommes en train de créer des formes alternatives à la prison», a-t-il déclaré. Il a par la même occasion informé que dans le cadre d’une prochaine réforme, «on n’ira plus en prison pour les petites peines».
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