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Un officiel relève l’importance de la dimension préventive liée aux risques biotechnologiques
Publié le samedi 19 septembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




Les bienfaits des organismes génétiquement modifiés (OGM) ne doivent pas occulter la prise en charge de la prévention et la gestion des risques biotechnologiques, a soutenu, vendredi à Dakar, la secrétaire générale du ministère de l’Environnement et du Développement durable.

‘’Les OGM ont contribué à la sécurité alimentaire, au développement durable et à l’adéquation au changement climatique sans oublier le relèvement du plateau technique de la santé des populations du monde (…)’’, a dit Ramatoulaye Ndiaye Dieng.

Elle présidait un atelier de partage du rapport 2014 de l’International service for the acquisition of agri-biotech application (ISAAA) organisé par l’Autorité nationale de biosécurité (ANB).

Cependant, selon elle ‘’ce bref état des lieux bien que témoignant de la place importante qu’occupent les cultures génétiquement modifiées dans l’agriculture, n’occulte toutefois pas l’importance de la dimension relative à la prévention et la gestion des risques biotechnologiques’’.

Elle a rappelé à cet effet la mise en place du Protocole de Cartagena en 2003 avec des ‘’mesures qui rendent plus sûre l’utilisation des biotechnologies modernes’’.

Le directeur exécutif de l’ANB, Ousseynou Kassé a pour sa part assuré que des experts comptent, avant fin 2015, proposer un projet de loi sur les biotechnologies et la biosécurité en mettant en place les organes sur le plan juridique et institutionnel et ainsi permettre à ses chercheurs d’être en phase avec les pays qui utilisent les OGM.

‘’Si nous devons nourrir le monde selon les estimations actuelles pour 2050 en terme d’alimentation, nous devons augmenter la production de 60%’’ a-t-il dit, relevant l’importance de ‘’l’alternative’’ vers les biotechnologies modernes dans l’agriculture.

Mais, a poursuivi M. Kassé, ‘’la loi sur la biotechnologie au Sénégal est restrictive (…) on doit la modifier tout en tenant compte de nos spécificité culturelles et sociales, pour être en phase avec celle de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine)’’.

Le Dr Alioune Ndiaye, Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) est revenu sur les risques biotechnologiques comme ‘’la dissémination involontaire de la transgénèse’’ au niveau de l’agriculture ou encore ‘’la disparition des variétés locales sélectionnées dans l’environnement‘’.

Durant sa communication il a également souligné l’importance des cultures transgéniques (ou culture Bt) qui permettent, selon lui, à la plante génétiquement modifiée de se défendre contre les insectes ravageurs, et éviter l’utilisation par les agriculteurs d’insecticides ou de pesticides.
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