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Accord de pêche : Dakar cherche ’’un approvisionnement régulier’’ des usines de transformation (rapport)
Publié le lundi 17 fevrier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Le Sénégal veut conclure un nouvel accord de pêche avec l’Union européenne (UE), en vue d’’’augmenter’’ la fréquence des visites des navires européens au port de Dakar, afin d’assurer ‘’un approvisionnement régulier’’ en matières premières des usines de transformation.

''La conclusion d’un tel accord permettrait aussi de ‘’clarifier’’ la situation des thoniers canneurs de l’UE basés à Dakar. En l’absence de conclusion d’un accord de pêche entre l’UE et le Sénégal, l’accès des thoniers de l’UE ne serait possible que sur le court terme par affrètement après dénonciation de l’accord de pêche en cours’’, indique le rapport portant sur ‘’une évaluation prospective’’ d’un éventuel accord de pêche entre l’UE et le Sénégal.

Selon le document, ''le gouvernement sénégalais a, en outre, émis le souhait de ne pas ouvrir de négociations sur les ressources dont les stocks étaient dans un état de pleine exploitation ou de surexploitation''.

''Les thoniers senneurs et canneurs de l’UE ont émis un intérêt à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise dans le cadre de leur stratégie de pêche à l’échelle régionale. Les palangriers de l’UE par contre n'ont pas précisé les espèces qu’ils souhaiteraient éventuellement cibler. Dans l'Atlantique, les palangriers de l’UE ciblent généralement l’espadon et les requins'', indique la même source.

Concernant les senneurs de l’UE, le rapport signale que la flotte comprend 14 navires espagnols et 9 navires français actifs dans l’Atlantique. Une partie des senneurs de l’UE sont récemment revenus dans la région de l’Afrique de l’Ouest dans le cadre du protocole de l’accord de pêche entre l’UE et la Mauritanie.

‘’Les potentiels de pêche des stocks de merlu (espèces démersales profonde), dans les eaux sous juridiction sénégalaise au sein d’un éventuel futur accord de pêche avec l’UE, précisément dans le cas d’un stock exploitable durablement, ainsi évoqué par le Sénégal et certains États membres de l’UE, restent à identifier à travers une étude de faisabilité biologique et financière’’, expliquent les auteurs de ce rapport.

''Le potentiel de capture serait faible d’après les évaluations réalisées en 2008 par le Centre de recherche océanographique de Dakar-Thiaroye (CRODT) et selon le projet de la Direction des pêches maritimes (DPM) concernant un plan d’aménagement de la pêche du merlu élaboré en 2010. Il n’y a plus de pêche ciblée de merlu depuis l’arrêt du protocole de l’accord de pêche entre l’UE et le Sénégal en juin 2006'', soulignent-ils.

Ainsi, relèvent-ils, ''l’option privilégiée serait un accord de partenariat dans le domaine de la pêche et son protocole concernant les espèces hautement migratoires listées en annexe I de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer''.

Selon la version finale du rapport d’évaluation prospective, la durée du protocole devrait être ‘’suffisamment longue’’, afin d’assurer un accès sur le moyen terme aux thoniers de l’UE et ''de pouvoir étudier quantitativement’’ les effets du protocole sur la flotte de pêche de l’UE et sur le secteur halieutique du Sénégal lors de l’analyse rétrospective du protocole.

Concernant les mesures techniques, le rapport indique que les clauses de débarquement et d’approvisionnement devraient être ‘’non discriminantes’’.

‘’Les coordonnées des limites géographiques de la zone de pêche de référence devront être inscrites dans l’accord de pêche. Il faudra, en particulier, que soit précisé si la zone maritime commune entre le Sénégal et la Guinée Bissau fait partie de cette zone de pêche. Dans l’affirmative, le régime juridique applicable à cette zone commune devra être clairement défini’’, mentionne le rapport.


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