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Gouvernance des ressources extractives en Afrique: Vers un cadre juridique et fiscal commun
Publié le vendredi 11 septembre 2015  |  Sud Quotidien
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© Autre presse
Les industries chimiques du Sénégal, était l`un de fleuron de l`économie nationale




L’Agence des programmes du Nepad a initié hier, mercredi 9 septembre, un atelier régional de renforcement des capacités en politiques fiscales dans les industries extractives.

Selon Estérine Lisinge Fotabong, directrice Coordination et mise en œuvre des programmes, Agence du Nepad, cette rencontre à pour objectif de réfléchir sur la mise en œuvre d’un cadre juridique et fiscal commun à tous les Etats africains.
Pour une bonne gouvernance des industries extractives, les Etats de l’Afrique sont entrain de réfléchir sur l’élaboration d’un cadre juridique et fiscal commun. C’est dans cette dynamique qu’un atelier régional de renforcement de capacités en politiques fiscales dans les industries extractives s’est ouvert hier, mercredi 9 septembre à Dakar, et ce jusqu’au vendredi.

«La bonne gouvernance des ressources extractives est un défi complexe et multidimensionnel, qui requiert l’engagement de tous les acteurs du développement. Cette bonne gouvernance se construirait mieux dans un cadre juridique et fiscal capable de garantir le maximum de bénéfices, d’abord pour les communautés locales, ensuite pour les gouvernements et enfin assurer un meilleur pour les entreprises extractives », a soutenu Esterine Lisinge Fotabong, directrice Coordination et mise en œuvre des programmes de l’Agence du Nepad.

Selon elle, la mise en place d’un tel cadre juridique et fiscal requiert des capacités et des connaissances spécifiques de la part des pays africains. C’est dans cet esprit, rappelle-t-elle, que la 25ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, reconnaissant le Programme de Gouvernance de Ressources Naturelles, a invité l’Agence du Nepad à appuyer la capacité technique et financière des Etats membres à concevoir, négocier et exécuter les politiques fiscales et des contrats complexes portants sur les ressources naturelles, afin de maximiser les avantages à tirer par les pays africains et les collectivités locales.

Dans le même sillage, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan en charge du Budget, Birima Mangara, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, est revenu sur la nécessité de la mise en place d’une législation commune pour l’ensemble des pays africains. «Il faut une législation, un cadre juridique qui prend en compte à la fois les intérêts de nos gouvernements, ceux des collectivités locales et des populations. La prise en compte de ces intérêts permettra d’assurer un meilleur développement économique et social de nos pays respectifs», a-t-il laissé entendre.

Pour lui, dans le cadre de l’intégration des entreprises extractives, il est souvent question de négociation alors que dans pareil cas, précise-t-il, il est plus indiqué d’avoir des législations stables, partagées entre les pays. Parce que, soutient-il, les pays africains ont tendance à faire la compétition en matière d’attraction, en matière d’investissement et chaque pays essaie d’offrir le plus d’avantages aux entreprises qui interviennent pour l’exploitation des ressources minières.

Par ailleurs, le ministre du Budget estime que la contribution des industries extractives aux recettes budgétaires des Etats est encore insuffisante, considérant les revenus qu’elles tirent de l’exploitation des ressources minières. Par contre, il déclare que nos Etats ont besoins de moyens pour accompagner leur bonne dynamique de croissance, renforcer la résilience de nos économies et accélérer la marche vers le progrès social en Afrique.
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