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Ressources extractives: Un cadre juridique et fiscal commun en gestation
Publié le jeudi 10 septembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
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Les industries chimiques du Sénégal, était l`un de fleuron de l`économie nationale




L’Agence du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) a engagé un processus de mise en place d’un cadre juridique et fiscal commun pour favoriser la bonne gouvernance des ressources extractives dans les pays d’Afrique de l’Ouest avec la tenue d’une première rencontre régionale de renforcement des capacités en politiques fiscales des représentants des pays membres.

‘’La bonne gouvernance des ressources extractives est un
défi complexe et multidimensionnel qui se construirait mieux dans un cadre juridique et fiscal capable de garantir le maximum de bénéfices’’, a soutenu la directrice de la mise en œuvre et de la coordination des programmes de l’Agence du NEPAD, à l’ouverture mercredi à Dakar de cet atelier régional.

Ce processus requiert nécessairement, a expliqué Esthérine
Lisinge Fotabong, ‘’des capacités et des connaissances spécifiques de la part des pays africains’’.

C’est dans cet esprit que la 25ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine a invité l’Agence du NEPAD à appuyer la capacité technique et financière des Etats membres à ‘’concevoir, négocier et exécuter des politiques fiscales et des contrats complexes portant sur les ressources naturelles’’, selon la directrice des programmes.

L’idée est d’arriver à un cadre juridique et fiscal régional harmonisé de maximiser les avantages à tirer des ressources naturelles par les pays africains et les collectivités localités impactées par les industries extractives.

‘’Nos pays sont vraiment riches en ressources naturelles
mais le défi c’est aujourd’hui comment faire pour que ces ressources soient au profit des populations locales et des Etats’’, a-t-elle relevé.

Selon le représentant de la Commission économique
des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en Afrique généralement l’exploitation des ressources minières est faite par d’autres sociétés
internationales qui investissent dans les industries extractives.

‘’Il y a aujourd’hui toutes ces conditions offertes à ces sociétés internationales pour faciliter les investissements dans les pays
africains au détriment d’un réel profit pour leurs économies, en plus de la concurrence entre Etats’’, a souligné Melaku Gebaye Desta.

Pourtant, le plus important pour les pays africains riches
de leurs ressources naturelles, a-t-il poursuivi, ‘’c’est de s’assurer que toutes les conditions soient réunies pour que cet investissement étranger puisse contribuer effectivement au
développement de leur pays’’.

‘’Le paradoxe c’est que les ressources naturelles sont devenues une malédiction au lieu d’une bénédiction’, a-t-il relevé.

Les représentants d’une quinzaine de pays prennent part à
cette réunion de trois jours pour échanger leurs expériences en matière de régulation, de gestion et de politiques de fiscalité dans le domaine des industries extractives.

Des experts internationaux ont été également sollicités pour faire part des pratiques en matière d’industries extractives dans les autres régions du monde

A terme, il s’agit d’établir un réseau d’experts qui, après cette
réunion, vont continuer à échanger entre eux et avec les représentants des Etats membres de la CEDEAO et de la CEAC.


L’objectif est créer les meilleures conditions juridiques et fiscales d’exploitation des ressources naturelles dans les pays africains.
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