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Les quotidiens varient les sujets
Publié le vendredi 4 septembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




L’incendie à l’origine de la mort de quatre Sénégalais à Paris est le sujet le plus important de l’actualité, pour Le Quotidien et L’Observateur.

Le premier publie une interview dans laquelle Khalifa Tandian, présenté comme le gérant de l’immeuble incendié, considère que "l’auteur de l’incendie n’est pas fou".

"Khalifa Tandian, 36 ans, fils de Karamoko, le propriétaire de deux appartements situés dans l’immeuble incendié, est rongé par la douleur. Il a perdu son oncle et ses cousins", écrit Le Quotidien.

Le journal s’est rapproché des proches des victimes vivant à Missira Dantila, dans la région de Kédougou (sud-est), "plongé dans le deuil".

L’Observateur aussi est allé à la rencontre des proches des victimes, dans ce village. "Que le ou les auteurs de ce drame soient arrêtés et punis", réclame un habitant de Missira Dantila.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, assure que ce drame sera élucidé par une enquête. "Les autorités françaises feront le travail, avec l’attention requise", a-t-il dit dans une réaction rapportée par plusieurs journaux, dont Le Quotidien.

Les autorités sénégalaises et leurs homologues françaises veulent faire en sorte que "l’enquête soit diligentée", selon M. Ndiaye.

Le Témoin Quotidien évoque un autre sujet, la cession, par la société Petrosen, de ses parts dans le capital de la Société africaine de raffinage (SAR).

Ce journal pose la question de savoir si "l’omerta entourant l’appel d’offres international pour la cession des 26 % d’actions de Petrosen, dans le capital de la SAR, préfigure l’échec d’une initiative qui devait permettre de sauver la raffinerie".

"Si l’Etat peine à trouver un acquéreur pour les 26 % de Petrosen, c’est que le dossier a été mal préparé", poursuit Le Témoin Quotidien, qui dit tenir cette hypothèse de "certains spécialistes".

"Un échec de cette opération pourrait alors précipiter la fermeture annoncée de la SAR", prévient-t-il.
Le Soleil s’intéresse au parc industriel du Sénégal, dont les entreprises sont passées de 943 à 1.246, de 2009 à 2013. "Le parc industriel est essentiellement dominé par les petites et moyennes entreprises, qui représentent en moyenne 92,5 %. Les industries alimentaires, mécaniques et chimiques sont les plus dynamiques", apprend-on du même journal.

"Flou total"


Le journal Enquête consacre un dossier aux préparatifs du prochain pèlerinage des musulmans sénégalais à La Mecque, en Arabie Saoudite. "Un chemin parsemé d’embûches", titre-t-il, expliquant que "malgré les dispositions prises par l’Etat et les voyagistes privés, tout n’est pas rose sur le chemin du haj".

"Malgré la cherté du prix du package fixé par l’Etat du Sénégal à 2.650.000 francs CFA cette année, contre 2.450.000 l’année dernière, le Sénégal a pu atteindre son quota de 10.500 pèlerins dans les délais", affirme Enquête. Le hic, ce sont "les tracasseries et les dysfonctionnements" qui affectent l’organisation du pèlerinage.

"Ça se complique pour les juges", titre Walfadjri, au sujet du procès de l’ex-président tchadien, Hissein Habré. "Le barreau [de Dakar] somme les avocats commis d’office de ne pas plaider" pour M. Habré, affirme ce journal.

Des avocats choisis par l’ancien chef d’Etat ont boudé les salles d’audience, dès l’ouverture du procès, en juillet dernier. Le tribunal chargé de juger Hissein Habré avait désigné trois avocats et ajourné le procès au 7 septembre, pour donner aux nouveaux conseils le temps de s’imprégner du dossier de leur client.

"Sous peine d’être interdits de porter la robe, les nouveaux avocats de Habré désignés par le tribunal ad hoc ont reçu l’ordre de ne pas défendre" l’ancien chef d’Etat, écrit Walfadjri.

Le barreau justifie cette mesure par le refus de Hissein Habré d’"être défendu par Mes Mounir Balal, Abdou Gning et Mbaye Sène", selon le même journal.

Le Populaire est préoccupé par le "flou total" sur la date de la prochaine élection présidentielle sénégalaise. "Se tiendra-t-elle en 2017 ? Pour le moment, seul le président Macky Sall – qui a promis de réduire la durée de son mandat de sept à cinq ans – est en mesure de répondre à cette question", affirme-t-il, ajoutant que "l’opposition retient 2017 et met en garde Macky Sall".
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