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Gestion du tourisme dans la zone UEMOA: Les acteurs exigent une gestion paritaire
Publié le vendredi 4 septembre 2015  |  Walf Fadjri L’Aurore
Abdoulaye
© aDakar.com par DF
Abdoulaye Diouf Sarr rencontre des acteurs du tourisme au Sénégal
Dakar, le 12 Août 2014- Le ministre du tourisme et des transports aériens a tenu rencontre avec les membres de la Fédération des organisations patronales de l’industrie touristique au Sénégal (FOPITS). Abdoulaye Diouf Sarr s`est dit conscient des "nombreux défis" à relever dans le secteur touristique qui est, selon lui, "le socle du développement économique et social du pays". Photo: Mamadou Racine Sy




«Quand le secteur du tourisme est dirigé par les Etats, rien ne va». C’est le constat fait, hier, par les acteurs du secteur du tourisme de la zone Uemoa, regroupés au sein de la fédération des acteurs du tourisme dans l’espace Uemoa.

En conférence de presse, hier, ils ont exigé une gestion paritaire des administrations en charge du développement du tourisme afin d’éviter les crises.

Les acteurs du tourisme des pays de l’Uemoa ne veulent plus être en marge de la gestion de leur secteur par les administrations mises en place par les Etats. Ils veulent prendre part à l’élaboration des politiques de développement économique du secteur par les Etats. D’ailleurs, lors de leur réunion d’évaluation tenue à Dakar pendant deux jours, les acteurs du tourisme se sont également penchés sur l’importance de l’implication du secteur privé dans la gestion et le développement du secteur. Pour eux, il urge de trouver des alternatives pour booster le secteur du tourisme dans l’espace communautaire. Ainsi, ils préconisent l’implication du secteur privé dans tous les processus de mise en œuvre des programmes et projets de relance du tourisme. D’après les acteurs, le secteur privé doit être à l’avant-garde de toute politique de développement économique.

Président de la fédération des acteurs du tourisme dans l’espace Uemoa, Mamadou Racine Sy relève qu’en termes de promotion du tourisme dans la zone Uemoa, il faut une gestion paritaire entre le secteur privé et l’Etat. Selon le patron de la fédération des organisations patronales de l’hôtellerie et du tourisme de l’espace Uemoa, il n’est pas normal que les offices du tourisme dans les différents pays de l’espace soient dirigés par l’administration centrale. A l’en croire, l’espace Uemoa dispose déjà d’un secteur privé fort qui a tout simplement besoin de s’assumer et de prendre ses responsabilités, en concertation avec les différents Etats membres de l’Uemoa. Il indique qu’il faut une véritable révolution et un changement de mentalité dans ce domaine. «C’est un combat à mener. Et, notre organisation a pour ambition de mener ce combat pour qu’ensemble, si le secteur privé est aux commandes et détient les leviers de promotion de la destination, que l’on puisse promouvoir une politique commune de promotion de l’espace Uemoa», assure Mamadou Racine Sy.

Sy précise que l’administration du tourisme doit être au service de son secteur privé pour dynamiser et pour créer les cadres réglementaires d’un bon développement de ce secteur. «Il faut que les organes de directions puissent comprendre l’expertise privée. Les administrations du tourisme doivent comprendre qu’elles sont dédiées à leur secteur privé. Nous nous battons avec toute la force pour imposer le secteur du tourisme qui peut lutter contre la pauvreté», soulève-t-il. Non sans préciser que sans secteur privé touristique, il ne saurait y avoir d’administration du tourisme.
Dans la même lancée, il fait observer que tant qu’il s’agit de l’administration, rien ne marchera pour le secteur du tourisme. D’où la nécessité, selon lui, d’instaurer un véritable partenariat secteur privé-Etat. «Cela veut dire que nous allons nous parler entre nous, nous allons décider ensemble des salons dans lesquels nous allons participer. Nous allons décider ensemble des moyens que nous pouvons mettre en œuvre. On mutualisera nos moyens. Ce qui est extrêmement important», signale-t-il.

Au Sénégal, Mamadou Racine Sy réclame l’augmentation du nombre de représentants du secteur privé dans le conseil de surveillance. «Il est heureux qu’au Sénégal, ce soit le secteur privé qui assure la présidence de l’Agence sénégalaise de promotion du tourisme. Mais, ce n’est même pas suffisant. Parce qu’au regard de notre représentation dans le conseil de surveillance, nous estimons qu’il faut augmenter le nombre de représentants du secteur privé qui est aujourd’hui de deux sur sept», plaide-t-il.
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