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La CSS risque d’arrêter ses investissements à cause des importations de sucre, selon Louis Lamotte
Publié le jeudi 3 septembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Louis
© aDakar.com par DF
Louis Lamotte, directeur des ressources humaines de la Compagnies sucrières sénégalaise




Les autorisations d’importation de sucre accordées par les services techniques du ministère du Commerce à certains opérateurs économiques pourraient entrainer l’arrêt du programme d’investissement de la Compagnie sucrière sénégalaise(CSS), a averti mercredi Louis Lamotte, directeur-conseiller du groupe Mimran.

‘’En octroyant 19.500 tonnes de sucre à des commerçants, l’Etat nous oblige à faire face à beaucoup de charges. Il nous oblige à arrêter notre programme d’investissement’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

M. Lamotte, qui est par ailleurs le directeur des ressources humaines de la CSS, rappelle que la CSS était dans une logique d’assurer l’autosuffisance en sucre.

‘’ Nous pensions pouvoir le réaliser au plus tard en 2017, dans deux ans. Notre production est passée de 100.000 tonnes en 2014 à 136.000 tonnes en 2015. En réalisant 150.000 tonnes, nous allons réaliser tous les besoin du Sénégal. On ne parlerait plus d’importation’’, a-t-il expliqué.

Pour lui, les autorisations d’importation de sucre accordées à des commerçants risquent de casser la CSS, dans la mesure où ce sont ces mêmes commerçants qui assurent la distribution du produit fabriqué par son entreprise.

‘’On ne peut pas promouvoir la production nationale et dans le même temps poser des actes qui la compromette’’, s’est offusqué le directeur des ressources humaines de la CSS qui informe que 4000 tonnes de sucre sont actuellement en souffrance dans les entrepôts de l’usine.

Les autorisations d’importation de sucre accordées par les services techniques du ministère du Commerce sont conformes aux décisions issues des concertations menées par les autorités compétentes avec les commerçants, précise le ministère du Commerce.

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Dans un communiqué rendu public mardi, le ministère du Commerce a déclaré qu’il "ne saurait en aucune manière être tenu pour responsable d’une éventuelle sur-offre provoquée par le dépassement du gap à importer au profit de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS)".

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Le ministère "se garde de toute discrimination entre les différents opérateurs présents dans un même segment de marché".

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’’Toutes les dispositions nécessaires seront prises pour le respect strict des décisions prises par l’ensemble des opérateurs concernés, et conformément aux instructions des autorités compétentes’’, relève le communiqué.

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Le ministère du Commerce, du secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME a mis en place un dispositif rigoureux de régulation des importations.Retour ligne manuel
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Lequel dispositif a permis, de 2012 à 2014, de faire passer les importations de 110.000 à 25.000 tonnes afin de favoriser l’écoulement de la production nationale.

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"L’importation de sucre n’est autorisée à ce jour que durant l’inter campagne (de novembre à mai). Cette démarche a permis à la CSS, durant cette période, d’augmenter et d’écouler convenablement sa production qui est passée de 90.000 à 136.000 cette année", souligne le texte.

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Il signale que par une décision de l’autorité, ’’l’importation n’est ouverte qu’après l’épuisement du sucre local de la CSS et à des quantités correspondant aux besoins du marché durant l’inter-campagne’’.

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"Le gap à importer cette année a été évalué à 27500 Tonnes réparties en toute transparence à tous les opérateurs (la CSS et les importateurs) au prorata de leurs parts de marché, à la suite d’une réunion de concertation, tenue le 16 juillet 2015, à laquelle ont pris part tous les acteurs concernés (ministère en charge du Commerce, Douanes, CSS, importateurs, associations de consommateurs)" , ajoute le texte.

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’’C’est ainsi que 30% du gap à importer (soit 8100 tonnes) ont été alloués à la CSS et le reste aux importateurs (soit 19400 tonnes)’’, souligne la même source.Retour ligne manuel
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’’L’importation par la CSS de 21500 tonnes à la place de 8100 tonnes allouées dans le cadre de la régulation, a fait passer le gap à importer à 40900 tonnes contre 27500 tonnes initialement prévues’’, a précisé le communiqué.
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