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Alioune Sarr accusé d’avoir défié le président Macky Sall et les jeunes progressistes rectifient et parlent d’une campagne de déstabilisation
Publié le jeudi 3 septembre 2015  |  Walf Fadjri L’Aurore
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© aDakar.com par DF
Des boulangeries équipées pour la valorisation des céréales locales
Dakar, le 06 Février 2015 - La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) a reçu, vendredi à Dakar, 150 pétrins d’une valeur de 450 millions de F Cfa pour l’incorporation des céréales locales dans la panification et les viennoiseries. Photo: Alioune Sarr, ministre du commerce




Les prétendus désaccords et défiances du ministre Alioune Sarr vis-à-vis du président Macky Sall n’existent que dans la tête de certaines personnes mal intentionnées qui les distillent pour semer l’incompréhension et le désordre dans les rangs du gouvernement. Telle est la conviction des partisans du ministre du Commerce, par ailleurs maire de la commune de Notto Diobass.



(Correspondance) - Les partisans du ministre du Commerce, par ailleurs maire de la commune de Notto Diobass, se portent en faux contre toutes allégations faisant état de brouille qui serait survenue entre le président de la République et leur mentor, relativement aux autorisations d’importation de sucre. Ces derniers, qui faisaient face hier à la presse, ont simplement qualifié de «mensongères» et d’«erronées» les informations tendant à faire croire que le président de la République aurait interdit les importations. Des informations qui, selon eux, contribuent à une campagne d’intoxication orchestrée par des groupes mafieux, dont l’objectif est de déstabiliser l’Afp.

Pour Bathie Ciss, responsable progressiste et conseiller technique du ministre, «contrairement aux allégations véhiculées par les pourfendeurs du ministre du Commerce, les premières autorisations d’importation ne sont intervenues que le vendredi 14 août et se poursuivent encore. En conséquence, toutes les autorisations accordées par les services techniques du ministère sont conformes aux décisions issues des rencontres de concertation et validées par les autorités compétentes». Et le progressiste de poursuivre pour dire que ces prétendus désaccords et défiances du ministre Alioune Sarr vis-à-vis du président Macky Sall n’existent que dans la tête de certaines personnes mal intentionnées qui les distillent pour semer l’incompréhension et le désordre dans les rangs du gouvernement.

Pour Bathie Ciss, la vérité des faits est que la Compagnie sucrière sénégalaise (Css), qui devait produire assez de sucre pour satisfaire les besoins de consommation de la population, n’a pas pu le faire. La conséquence ayant alors été un besoin réel d’importation pour éviter toute rupture sur le marché. Alors, fait-il savoir, le régime actuel a été de rompre d’avec les anciens schémas qui donnaient à la compagnie sucrière le monopole dans l’importation de la quantité complémentaire de sucre qu’elle ne parvenait pas à produire. «Si, malgré tous les avantages qui lui sont accordés, elle ne parvient pas à produire assez de sucre, les commerçants sénégalais seront alors autorisés à participer à l’importation du complément nécessaire», souligne M. Ciss.

Cette disposition devrait d’ailleurs inciter la Css à améliorer sa production. Surtout que l’Etat lui a alloué toutes les terres dont elle disait avoir besoin pour augmenter la production de canne à sucre, et par voie de conséquence celle du sucre. «Et, précise-t-il, même dans cette démarche de rupture, la Css n’a pas été laissée en rade puisqu’elle s’est quand bien même vue attribuer 30 % du gap à importer. Ce qui revient à quelque 8 100 tonnes de sucre».

Ces précisions faites, Bathie Ciss et ses camarades de parti qui l’accompagnent de mettre en garde les pourfendeurs dont la seule volonté est de déstabiliser leur parti : «L’Afp résistera et ripostera. De la même manière qu’elle a combattu ces forces du mal en son sein, l’Afp les combattra où qu’elles puissent se loger ; et la vérité finira par triompher». Dans la même logique, font-ils savoir, leur formation politique va soutenir sans réserve l’option du gouvernement consistant à la mise en œuvre d’une justice économique et sociale mais aussi à la promotion de l’égalité des chances pour tous les Sénégalais. Pour eux, l’Etat a le devoir de donner une chance égale à tous les acteurs économiques dans un environnement de concurrence saine et sincère, afin d’assurer une meilleure stabilité économique et sociale.
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