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La lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme: L’équation de l’absorption des fonds
Publié le jeudi 3 septembre 2015  |  Enquête Plus




Les pays ouest africains sont confrontés à des problèmes dans la gestion des subventions du Fonds Mondial dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Un forum est organisé à Dakar pour corriger les problèmes.



La région ouest africaine veut éliminer le VIH/sida, d’ici 2030. Mais les pays sont confrontés à beaucoup de risques et d’obstacles. C’est pourquoi un forum régional francophone sur la gestion des risques dans la mise en œuvre des subventions du Fonds Mondial est organisé à Dakar. Cette rencontre a pour finalité, selon la directrice régionale par intérim de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Meskerem Grunitzky Bekele, d’améliorer l’efficacité et l’efficience de la mise en œuvre des subventions. ‘’Il y avait des problèmes d’absorption des fonds.

Il y a aussi d’autres obstacles financiers de mise en œuvre qui sont là. Donc ce forum, c’est pour partager les expériences, pour apprendre des pays afin de résoudre et surmonter ces obstacles. Les progrès scientifiques nous montrent qu’on peut arrêter la propagation du VIH, mais pour cela, il faut des investissements importants et que surtout ceux-ci soient utilisés d’une manière efficace, là où il faut, en touchant les populations les plus exposées aux risques d’infection et là où l’infection se passe. C’est important qu’on se réunisse ; qu’on analyse les risques et qu’on voie comment on peut les éviter’’, a expliqué Mme Meskerem.

La directrice régionale par intérim de souligner que chaque pays est confronté à des risques à plusieurs niveaux. Parfois, c’est un problème de capacité, ou une incompréhension des règles et procédures d’utilisation des Fonds. Parfois, c’est la faiblesse des systèmes de santé qui constituent les obstacles. ‘’La plupart des pays sont en train d’essayer d’améliorer leur prestation de service, parce que parfois, c’est dû à l’incompréhension des règles et procédures et un manque de capacité pour pouvoir gérer ça, surtout dans le cadre de la décentralisation. Il est important que le développement de capacité accompagne, à chaque étape, la mise en œuvre’’, selon elle.

Détournement d’objectif

Concernant le détournement d’objectif, a dit Mme Meskerem, certains pays sont obligés de rembourser, quels que soient les motifs de manquements. Il y a eu des pays incriminés et le Fonds Mondial a négocié avec eux des solutions. Le responsable du département Risque du Fonds Mondial Cees Klumper renseigne que 19 risques sont connus. Il s’agit, entre autres, de la perturbation des traitements, la mauvaise qualité des services sanitaires et le mauvais usage des produits sanitaires, la mauvaise communication de l’information financière. ‘’Ce n’est pas la fraude, corruption ou détournement de fonds qui sont les risques les plus élevés, comme le pensent les gens, mais la communication, le reportage au niveau financier. Les plus importants risques sont dans l’exécution des programmes de qualité de service d’achever les résultats. Donc, cet atelier de partage permet aux récipiendaires de mieux comprendre les risques et mieux les soutenir dans ce sujet’’, a soutenu M. Klumper.
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