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Des employés de la Fondation Education-Santé traduisent Mme Viviane Wade en justice
Publié le samedi 15 fevrier 2014   |  IGFM


Mme
© Autre presse par DR
Mme Viviane Wade


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Le torchon brûle entre un groupe d’anciens travailleurs de la défunte «Fondation Agir pour l’Education et la Santé», (Faes) et leurs responsables, dont l’ancienne Première dame : Viviane Wade.

Pour toute solution, ces employés réunis en collectif entendent laver le linge sale devant le Tribunal du travail. Au mois de mai 2012, la fondation de madame Wade, dont l’époux venait de perdre les joutes électorales, convient avec les responsables de la Faes d’une cessation d’activités. Des lettres de licenciement pour cessation d’activités ont ainsi été signifiées dans la période du 7 mai, à la «centaine» d’employés.

Dans ces documents, il leur est signifié que «la Faes va cesser ses activités à compter du 15 mai 2012. Dans cette optique, elle les dispense de l’exécution du préavis et les a invités à sacrifier aux modalités de départ. Les employés sont aussi avisés qu’ils recevront le salaire du mois de mai, au prorata du temps de présence, aussi, des indemnités compensatrice de congé, de licenciement, de préavis et un certificat de travail».

Malgré ces engagements écrits, un groupe (une cinquantaine) d’employés s’est réuni autour d’un collectif. Les pourparlers aboutissent à une conciliation orchestrée par Me Ciré Clédor Ly. Chacun de ces employés est indemnisé à hauteur de «2 millions de francs Cfa». Se sentant lésé, une dizaine d’employés qui n’avaient pas été pris en compte par ce protocole est montée au créneau pour réclamer le paiement intégral de leurs droits.

C’est à ce titre qu’ils ont commis, dimanche dernier, Me Boubacar Dramé. Celui-ci va, «dès ce lundi, saisir le président du Tribunal du travail d’une requête aux fins de conciliation. Laquelle, si elle n’aboutit pas, donnera droit à un contentieux par le moyen duquel il entend réclamer des indemnités, dommages et intérêts. Une démarche qui n’a pas semblé ébranler l’avocat de ladite fondation, Me Ciré Clédor qui s’est contenté de lancer : «C’est leur droit de s’engager dans un contentieux et je leur souhaite bonne chance.»

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