Koumpentoum: Les populations invitées à adopter les stratégies de lutte contre le paludisme #aDakar

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Koumpentoum: Les populations invitées à adopter les stratégies de lutte contre le paludisme

Publié le lundi 31 aout 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

Le préfet du département de Koumpentoum, Amadou Lamine Mané, appelle les populations à adopter les stratégies développées par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) afin d’éviter des cas de paludisme, cette année.

‘’Nous voulons que les populations comprennent le bien fondé de cette campagne et y adhérant’’ a-t-il dit, samedi, en lançant la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 mois à 10 ans, pendant la saison de transmission du paludisme.

Initiée par le PNLP, cette campagne ciblée en est à sa troisième année de mise en œuvre. Elle est déroulée dans tous les districts des régions de Kédougou, Tamba, Kolda et Sédhiou aux mois de juillet, août, septembre et octobre.

‘’Nous cherchons une adhésion par la femme qui est la mère de l’enfant à qui doit être administré les comprimés pour lutter contre le paludisme’’, a expliqué le préfet de Koumpentoum aux notables, autorités coutumières, religieuses et sanitaires qui étaient présentes.

Selon lui, cette campagne est une continuité dans la mesure où depuis quelques années déjà, avec l’équipe du centre de santé de Koumpentoum, il est déployé toute une stratégie de lutte contre le paludisme.

‘’En effet a-t-il dit, il y a tout un travail d’approche et de suivi qui doit se faire pour inciter les enfants à prendre les comprimés qui leur sont donner 3 jours durant par les relais communautaires et les agents de santé pour être préservés du paludisme tout le mois’’.

Pour le médecin chef du district sanitaire de Koumpentoum, docteur Babacar Guèye, dans le département, ’’beaucoup d’efforts sont en train d’être faits dans la lutte contre le paludisme avec l’intégration de stratégies telles que l’aspersion intra-domiciliaire, la distribution de moustiquaires imprégnées, etc..

‘’Nous avons même contractualisé avec un réseau d’organisations communautaires de base (OCB) aux fins de réaliser sur toute l’étendue du département des activités de communication, de sensibilisation, d’hygiène et d’assainissement’’ a-t-il expliqué, précisant que ces moyens de lutte ont permis d’atteindre de bons résultats.

‘’Par rapport à la morbidité proportionnelle, si on calcule le nombre de patients qui fréquentent nos structures de santé, sur les 10, nous enregistrons moins d’un cas de paludisme’’, a-t-il souligné.

’’Cela veut dire que la maladie est reléguée au 6-ème rang des motifs de consultation par rapport aux tranches d’âges’’, a-t-il encore dit, rappelant qu’il y a 4 ans, le paludisme était le premier motif de consultation.

Babacar Guèye a rélevé que par rapport au taux d’incidence de la lutte intégrée contre le paludisme sur toute l’étendue du département de Koumpentoum, sur 1000 habitants, il n’y a que 5,9 qui présentent un paludisme.

A l’en croire, Koumpentoum est passé sur la carte du Sénégal en 2009 au rouge foncé. Mais présentement, a-t-il indiqué, le département avoisine le vert et le jaune. Et cela traduit tous les efforts qui ont déjà été faits dans la lutte contre le paludisme.