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Le Soleil N° 13041 du 13/11/2013

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Education nationale : Les diplômés de la Fastef en grève de la faim pour réclamer leur affectation
Publié le vendredi 15 novembre 2013   |  Le Soleil




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Les professeurs formés à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef) et non affectés font recours à la grève de la faim pour exiger leur intégration dans la Fonction publique.

Les professeurs formés à la Fastef et qui ne sont pas recrutés ont entamé, depuis deux jours, une grève de la faim illimitée à l’ex-Ecole normale supérieure. Ces élèves-professeurs au nombre de 753 réclament leur affectation dans des collèges et lycées. Ils dénoncent « les affectations sélectives » procédées par le ministère de l’Education nationale. « Nous ne voulons qu’être affectés dans les collèges et lycées. Les autorités éducatives ont attendu jusqu’à la veille de la Tabaski pour procéder à des affectations sélectives. Ce qui est une injustice. Nous sommes prêts à laisser nos vies », fulmine Saliou Samb, le coordonnateur des professeurs non affectés de la Fastef. Ce qui est le plus étonnant dans cette histoire, confesse-t-il, c’est l’affectation de tous les professeurs formés dans d’autres institutions.

Seuls des professeurs formés à la Fastef souffrent de cette mesure. « Nous avons épuisé toutes les voies de recours. Cette grève de la faim est notre dernière cartouche. Nous allons la poursuivre jusqu’au bout », soutient-il. Pour Saliou Samb et ses camarades, le ministre Serigne Mbaye Thiam essaie de leurrer les Sénégalais.

Dans la liste qu’il a publiée, dit-il, il y a au moins 100 professeurs qui sont affectés deux fois. Ces derniers, fait savoir M. Samb, étaient simplement mis en position de stage. Ils avaient déjà des postes. « Il y a un manque criant d’enseignants dans les écoles du Sénégal. Dans la région de Bakel, on nous a informé que des étudiants sont coptés pour combler ce manque, et des enseignants bien formés sont laissés en rade », dénonce-t-il.

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