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Circulation sur la passerelle piétonne de Cambérène : Le taximan encourt 6 mois ferme
Publié le samedi 29 aout 2015  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DR
Les taximens qui avaient emprunté une passerelle piétonne à Camberène sront sanctionnés




Le procès du taximan, qui avait emprunté avec son véhicule la passerelle piétonne sur l’autoroute, s’est ouvert, hier, au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Le procureur a requis 2 ans de prison dont 6 mois ferme contre le chauffeur Ousseynou Diop. Le verdict sera connu le 3 septembre prochain.

Le chauffeur de taxi, qui avait emprunté la passerelle piétonne à hauteur de Cambérène le 9 août dernier, va rester en prison jusqu’au 3 septembre prochain. C’est le jour du délibéré de son procès qui a eu lieu hier après plusieurs renvois. Et le procureur ne voudrait pas le revoir dans la circulation de sitôt : il a requis contre lui 2 ans de prison dont 6 mois ferme.

C’est le sourire aux lèvres que le taximan Ousseynou Diop a comparu, hier, devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Le chauffeur affiche une bonne mine. Alors qu’il répondait du délit de circulation sur une voie piétonne et dégradation de biens appartenant à l’Etat. Soutenu par ses proches et nombreux taximen venus assister au procès de leur collègue, Ous­seynou Diop a plaidé coupable. Le juge lui demande de donner sa version des faits. Chauffeur suppléant du véhicule taxi urbain de marque Toyota Carina 2, il revient sur les détails de ses agissements : «Ce jour-là, au niveau de l’autoroute, il y avait des embouteillages et la pluie tombait. Des gens m’ont suggéré d’emprunter la passerelle. Je n’étais pas le seul, il y avait des taxis urbains et d’autres véhicules particuliers.» Il informe qu’il ne «ne voulait pas endommager son taxi. Je ne pouvais pas continuer mon chemin vers Cambérène, à cause de la pluie. Il y avait beaucoup d’eau sur l’autoroute», se justifie-t-il. Ensuite, il répondait aux questions du juge en répétant mécaniquement cette phrase : «j’ai commis une erreur» avant de demander pardon. Mais, il l’explique toujours avec le sourire. Le président du Tribunal lui rappelle qu’il «ne mesure pas la gravité de son acte» en lui demandant s’il savait que son geste aurait pu avoir de graves conséquences. Le juge fait son procès en le sermonnant et en lui demandant de se ressaisir.
Les différentes parties à l’affaire ont fustigé pratiquement son comportement. L’avocat, qui a représenté l’Ageroute devant le Tri­bunal, a confirmé la volonté de son client de se constituer partie civile. Le conseil a réclamé juste le franc symbolique en guise de dommages et intérêts. En écho, le procureur de la République a demandé au juge d’infliger une peine proportionnelle à l’infraction commise et que la justice soit rendue à tout individu dans toute sa rigueur. Par conséquent, le procureur a requis 2 ans de prison dont 6 mois ferme contre le taximan Ousseynou Diop.
En revanche, l’avocat de la défense a sollicité une application bienveillante de la loi. Le taximan restera loin de la circulation jusqu’à 3 septembre prochain. Au moins.
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