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© aDakar.com par DF
CAN 2015: Le Sénégal domine l`Égypte (2-0) Dakar, le 05 SeptembreLe Sénégal s’est imposé, 2-0, vendredi, à Dakar, face à l’Egypte dans un match comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe d`Afrique des Nations (CAN) 2015, prévue au Maroc. |
L’ancien président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), El Hadj Malick Sy dit Souris, a plaidé pour le maintien d’un lien fort entre les Lions et les populations locales pour les amener à défendre davantage le maillot national.
‘’L’international sénégalais doit se faire une idée précise sur les difficultés des populations, comprendre l’espoir que suscite le maillot national dans notre pays’’, a-t-il expliqué dans un entretien exclusif avec l’APS.
Pour cette raison, l’ancien président de la FSF de 2000 à 2003, invité aux Mondiaux d’athlétisme par Lamine Diack, le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), est d’avis qu’il faut organiser les stages des Lions à domicile.
‘’En étant au côté des populations, en sentant leurs envies, il y aurait forcément cette envie de se défoncer, de mouiller le maillot national quand on vous donne l’occasion de jouer’’, a estimé l’ancien attaquant international, vainqueur du tournoi de football des Jeux de l’Amitié, en 1963.
‘’En notre temps, ce sont nos amis, nos parents qui nous mettaient une pression positive et je pense que lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2002, le public, pendant la préparation des matchs et les rencontres elles-mêmes, a largement contribué au résultat que l’on connaît’’, a-t-il rappelé.
Le stage des Lions, en perspective du match contre la Namibie prévue à Windhoek et comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2017, est prévu en Europe.
’’Il manquera toujours ce lien sentimental qui permet aux internationaux de se surpasser’’, a-t-il affirmé, soulignant qu’il faut maintenir ce cordon ombilical avec cet environnement national.
Certes, c’est un idéal, dit-il. Mais, il n’en demeure pas moins que des moyens colossaux sont selon lui nécessaires pour ces stages et les déplacements, alors qu’il y a beaucoup d’urgences dans les pays.
Dans cette perspective, les fédérations africaines doivent travailler dans le sens de leur autonomisation financière pour résorber ce hiatus, a-t-il estimé.
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