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Plus d’un milliard fcfa attendu pour la bande sénégalaise de la Grande muraille verte
Publié le jeudi 27 aout 2015  |  Agence de Presse Africaine
L`Agence
© aDakar.com par DR
L`Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte se réunit à Nouakchott
Nouakchott, le 27 Juillet 2015 - Les pays membres de l`Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte se sont retrouvé, lundi à Nouakchott. Plusieurs chefs d`État africains dont Macky Sall ont été du rendez-vous.




L’Agence nationale de la Grande muraille verte (Angmv) attend plus d’un milliard fcfa en 2016, selon son directeur technique, le colonel Pape Sarr, expliquant que cette enveloppe doit financer cinq années d’activités de l’agence.

"Le projet est en proie à une baisse du budget de fonctionnement. L’Etat du Sénégal est le principal bailleur. Dans les premières années, 1 milliard de F Cfa était injecté dans les activités. Pour cette année 2015, seuls 700 millions sont disponibles pour le financement. Ainsi donc des bailleurs ont promis leurs soutiens à partir de l’année 2016. C’est pourquoi, nous attendons 1,5 milliard de F Cfa du Projet pour le développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal (Pdidas)", a indiqué le colonel Pape Sarr dans un entretien publié jeudi par Sud quotidien.

La Grande muraille verte, ou Initiative Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel, est un projet développé par l’Union africaine pour faire face aux effets préjudiciables de la dégradation des terres et de la désertification dans le Sahara et le Sahel.

L’idée d’une muraille verte est apparue en 2002 lors du Sommet spécial tenu à N’djamena, au Tchad, à l’occasion de la Journée mondiale pour combattre la désertification et la sècheresse.

Cette idée fut approuvée lors de la septième session de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements africains de la Communauté des États sahélo-sahariens à Ouagadougou, au Burkina Faso, les 1er et 2 juin 2005.

Selon le colonel Pape Sarr, une contribution du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et de l’Union économique et monétaire Ouest africain (Uemoa) est également attendue.

"Ce n’est pas que l’argent qui fait qui fait défaut pour la bonne conduite des activités de ce programme au niveau national. Le manque d’eau constitue aussi un fardeau au niveau des sites de la Grande muraille verte. La pluviométrie dans les sites de reboisement est faible et varie entre 100 et 400 millimètres par an. Elle dure entre 4 et 5 semaines", a expliqué le directeur technique de l’Angmv.

TE/cat/APA
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