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Obstination des libéraux à présenter Karim comme candidat: L’implosion programmée du Pds
Publié le jeudi 27 aout 2015  |  Sud Quotidien
Vaste
© aDakar.com par DF
Vaste mobilisation et un meeting réussi pour Abdoulaye Wade et le PDS
Dakar, le 21 Novembre 2014- Le Parti Démocratique Sénégalais et ses alliés ont réussi leur mobilisation à l`occasion du meeting organisé à la Place de l`Obélisque. Devant une foule compacte, Abdoulaye Wade, ancien président du Sénégal, s`est longuement exprimé.




Le Parti démocratique sénégalais (Pds) s’accroche toujours à la candidature de Karim Wade dans la mesure où, non seulement le fils de l’ancien chef de l’Etat est devenu l’image et le symbole de la résistance du parti, mais aussi parce qu’il n’a pas de candidat électif. Toutefois, de l’avis de Momar Seyni Ndiaye, journaliste analyste politique, cette opiniâtreté à le maintenir, tout en sachant que sa candidature ne sera pas validée par le Conseil constitutionnel, peut susciter une implosion au sein de la formation politique de Wade.

Les jours de la formation politique de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, seraient-ils comptés ? L’on est tenté de répondre par l’affirmative, si on se réfère à la lecture faite par Momar Seyni Ndiaye, journaliste et analyste politique, sur cette obstination du Parti démocratique sénégalais (Pds) à vouloir vaille que vaille maintenir Karim Wade comme son candidat à la prochaine élection présidentielle. En effet, de l’avis du journaliste, un tel entêtement peut accentuer ou même aggraver les divisions déjà existantes au sein de la formation politique de Wade.

Estimant ainsi que la candidature de Karim Wade ne sera pas validée par le Conseil constitutionnel, dans la mesure où il aura perdu ses droits civiques et politiques à cause de sa peine de 6 ans, il a trouvé que «Modou Diagne Fada ne peut pas continuer à soutenir un candidat qui ne peut être candidat». Donc, à l’en croire, «il (Fada) sera obligé de prendre ses distances et de se présenter comme candidat, peut-être pas sous la bannière du Pds, mais plutôt sous la bannière d’une formation comme il a eu l’occasion de le faire avec son mouvement Waar wi». Ainsi donc, pour Momar Seyni Ndiaye, «il serait très difficile pour eux (les libéraux-ndlr) s’ils ne privilégient pas l’intérêt commun en tirant un trait sur la candidature de Karim qui, de toutes les façons, n’est pas possible».

Cependant, le journaliste analyste politique trouve qu’il y a bien des raisons fondamentales qui poussent les libéraux à maintenir Karim comme candidat à la présidentielle. De l’avis de M. Ndiaye, tout d’abord, «c’est parce qu’aujourd’hui, Karim est devenu l’image et le symbole de la résistance du Pds». En effet, pour lui, «le fait de cibler uniquement Karim Wade alors que d’autres personnes sont visées par la Crei, donne un sentiment d’injustice et d’acharnement». Qui plus est, selon lui, «la victimisation que le Pds est en train de faire sur la personne de Karim, même si elle ne l’amènera pas au Palais, peut cependant, cristalliser et donner beaucoup d’émotion à la campagne électorale».

Comme autre raison de cette opiniâtreté en la personne de Karim, M. Ndiaye d’estimer que c’est parce que le Pds n’a pas d’autres symboles sur le plan électif. Pour lui, Modou Diagne Fada ne donne pas toutes les garanties d’une réussite, dans la mesure où «il n’a pas encore le charisme et la puissance politique qu’il faut pour être candidat». Quid d’Aida Mbodj ? Pour le journaliste, la présidente du Conseil départemental de Bambey, «n’a pas l’envergure qu’il faut pour être candidat du Pds». En tout état de cause, M. Ndiaye estime que le Pds court le risque de ne pas du tout présenter un candidat à la prochaine présidentielle en voulant avoir comme candidat quelqu’un qui a perdu ses droits civiques et politiques.
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