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Révision des codes miniers: Oxfam et société civile cherchent la prise en compte des droits des communautés
Publié le jeudi 27 aout 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




Le Programme régional "Industries Extractives en Afrique de l’Ouest" de l’ONG Oxfam travaille en collaboration avec les organisations de la société civile pour une prise en compte effective des droits des communautés vivant dans les localités minières, a indiqué, mercredi à Dakar, sa coordonnatrice Nadine Koné.

Ce programme du bureau Afrique de l’Ouest de Oxfam veut ainsi contribuer au processus de révision de la législation minière.

‘’Nous travaillons avec la société civile pour qu’au cours des réformes, nous puissions avoir des standards élevés en gouvernance des industries extractives avec une prise en compte des droits des communautés mais aussi de leur participation à la prise de décisions’’, a souligné Mme Koné.

La coordonnatrice du programme régional Industries Extractives du bureau Afrique de l’Ouest de Oxfam s’exprimait lors de l’atelier de capitalisation des expériences de la société civile dans le processus de révision des codes miniers au Burkina Faso et au Sénégal.

Pour Mme Koné, il s’agit de voir si les communautés locales peuvent bénéficier des retombées des ressources exploitées par des compagnies minières.

A ce sujet, elle souligne qu’’il y a eu au Burkina Faso et au Sénégal une démarche inclusive.

Le directeur régional de Oxfam, Dawit Beyene, indique que ‘’le Burkina a arraché de façon hardie le vote de son nouveau code miner, tandis que le Sénégal est toujours dans le processus de révision du sien’’.

Pour le représentant du Burkina Faso, Jonas Hien qui
coordonne l’Ong Orcade, ‘’le nouveau code [du Burkina] comprend de grandes avancées, avec la création d’un fonds minier de développement local au profit des communautés qui vivent dans les localités minières et la prescription de façon claire de la prise en compte des droits des communautés qui vivent sur les sites’’.

‘’Il y a aussi l’attention particulière portée sur les questions environnementales en faisant en sorte qu’il y ait tous les deux ans un audit environnemental pour s’assurer que l’entreprise minière dans ses activités tient compte de l’avenir du pays. Au contraire, l’Etat est en droit d’arrêter ses activités’’, a ajouté M. Hien.

‘’Nous sommes dans la phase d’adoption technique, on a eu une contribution assez intéressante de la société civile avec une dominante sur la protection de l’environnement, sur la protection des droits des communautés et sur la participation des collectivités locales’’, déclare de son côté Ibrahima Sory Diallo, le coordonnateur de la plateforme ‘’Publiez ce que vous payez’’, au sujet du Sénégal.

‘’Après le dépôt de la première mouture, le Président de la
République avait recommandé une première une relecture et je pense que c’est un message pour impliquer tous les acteurs. Jusqu’au moment où je vous parle, la société civile n’est pas impliquée’’, a encore souligné M. Diallo qui coordonne l’Ong la ‘’Lumière’’.

‘’ Nous attendons de pied ferme le reste du processus, parce que autant nous nous sommes fait entendre pendant la période d’adoption technique autant nous ferons du bruit à l’adoption politique, sauf si nos préoccupations sont prises en compte’’, a-t-il averti.

Oxfam déroule depuis 2003, en Afrique de l’Ouest, le Programme ‘Industries Extractives’’ dans le but d’améliorer la gouvernance des ressources minérales en termes d’adoption et de mise en œuvre au niveau régional d’un cadre politique et normatif commun en vue de palier la faiblesse des législations nationales.

La rencontre de Dakar réunit pour trois jours les organisations partenaires d’Oxfam au Burkina, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad pour selon le directeur régional de Oxfam, Dawit Beyene, ‘’partager les expériences des processus de révision en cours dans ces pays’’.
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