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Lamine Diack, président de l’IAAF: "Terminer en Chine, c’est un symbole"
Publié le samedi 22 aout 2015  |  Sud Quotidien
Lamine
© aDakar.com par DF
Lamine Diack, président de l`IAAF, décoré par le Chef de L`Etat Macky Sall
Le 16 Avril 2014- La réunion du Conseil exécutif de l’Association internationale des fédérations d`athlétisme (Iaaf) s’est achevée mardi à Dakar. Le séjour dans la capitale sénégalaise a été le prétexte pour le président de la République pour élever Lamine Diack au grade de Commandeur de l’Ordre national du Lion alors que huit de ses collaborateurs ont été élevés aux grades d’Officiers et de Chevaliers de l’Ordre national du Lion. En retour, le Conseil a décerné à Macky Sall, l’Ordre du Mérite d’Or de l’Iaaf « au nom de la famille de l’athlétisme ».




Le président de l’IAAF, Lamine Diack estime que c’est symbolique pour lui de céder son fauteuil en Chine, un pays pour lequel, il s’était battu pour son intégration au sein de la famille d’athlétisme après 28 ans d’absence. Par ailleurs, le Sénégalais dit ne pas regretter le fait de n’avoir pas organisé des championnats du monde en Afrique, durant son magistère. Et pour cause, confie-t-il, en conférence de presse hier, jeudi 20 août, tel n’était pas son objectif.

Quand Lamine Diack se battait pour l’intégration de la Chine dans l’Association internationale des Fédérations d’athlétisme (IAAF), il ne pensait pas un seul instant qu’il allait devenir le président de la première discipline olympique et c’est dans ce pays qu’il allait céder son fauteuil, à Pékin.

C’est pourquoi, il parle de «symbole» à la veille des derniers championnats du monde qu’il organise à partir de demain, samedi 22 août, dans la capitale chinoise.

«Je trouve extraordinaire de terminer mon mandat en Chine et d’y organiser un Congrès. Elle n’était pas au sein de l’IAAF. Nous l’avons ramenée en 1978, après 28 ans d’absence. Je trouve que c’est un symbole que je cède mon fauteuil ici», a confié le Sénégalais lors d’une conférence de presse qu’il a animée au Centre national de Chine avec les membres du Comité d’organisation.

Rappelons que l’intégration de la Chine dans la famille de l’IAAF faisait partie de ses différentes conditions de soutien au président d’alors Andriaan Paulen (Pays-Bas, 1976 à 1981), tout comme la règle «un pays, une voix».

Interpellé sur le choix de l’Asie qui abrite pour la troisième fois des Mondiaux sous son magistère (Osaka 2007, Daegu 2011 et Pékin 2015), Lamine Diack répond que «c’est un continent qui a des potentialités énormes. Des richesses immenses dans tous les domaines.»

«Durant mon mandat, confie-t-il, j’ai travaillé sur des marchés émergents, notamment en Asie où rien que la Chine compte 1,300 milliard d’habitants.»

«Pas de regrets»

Par ailleurs, le président Lamine Diack est revenu sur la non-organisation des championnats du monde en Afrique, durant son magistère alors que des pays comme le Maroc et l’Afrique du Sud ne cessent de manifester leur désir d’accueillir la Diamond League.

«Je ne regrette pas parce que ce n’était pas mon objectif. J’ai préféré plutôt accès ma mission en Afrique sur des projets de développement», s’est-il défendu.

En plus des Kid’s athletic, on retiendra l’érection des centres de perfectionnement de Dakar (CIAD), d’Eldoret (Kenya) et de l’Ile Maurice, mais aussi des centres intermédiaires à Lomé, Port Harcourt (Nigeria) et Lusaka (Zambie).

Ce qui lui fait dire : «J’ai réalise des performances. J’avais voulu arrêter en 2011. Mais, on m’a demandé de rester pour le Centenaire en 2012. Par la suite, j’ai décidé de rester parce qu’on avait dit que l’IAAF allait faire faillite. Je suis resté pour démontrer que ce n’était pas vrai.»

«Aujourd’hui, je pars en laissant 70 millions de dollars de ressources. De quoi combattre le dopage», conclut-il. Un clin d’œil à Lord Sebastian Coe, nouvellement élu président de l’IAAF devant Sergueï Bubka.

PEKIN 2015 : Les Mondiaux en chiffres

Les 15èmes championnats du monde d’athlétisme qui démarrent demain samedi 22 août, dans l’irréel Stade national de Pékin, surnommé le Nid d’Oiseau, vont battre le record de pays participants. La révélation est du président de l’IAAF, Lamine Diack qui faisait face à la presse hier, jeudi 20 août, au Centre national de Chine.

«Il y a 207 pays. Le dernier record, c’était à Moscou avec 203 pays. Mieux, c’est un record pour tous les sports. Il y aura aussi 1971 athlètes hommes et femmes. Les joutes seront suivies dans 200 territoires. Usain Bolt va défendre ses titres sur 100 et 200 mètres. On aura des duels notamment avec Genzebe Dibaba sur 5000 mètres, Allyson Felix sur 400 mètres, mais aussi en javelot et au triple saut. Et forcément la domination de l’Europe sera contestée par l’Afrique et les Caraïbes.», a d’emblée déclaré Lamine Diack.

Le vice-président du Comité local, Gao Zhidan est revenu sur la rénovation du Nid d’Oiseau en annonçant une belle fête de l’athlétisme. «Nous avons prévu six écrans géants. Nous avons émis 5,700 millions de billets avec des billets promotionnels destinés aux jeunes. Quant à la cérémonie d’ouverture, (qui verra la participation du président de la République populaire de Chine, selon le président Diack), elle va durer 45 minutes. 16 hôtels de différentes catégories ont été prévus pour accueillir les hôtes.»
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