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La défense «déterminée» à faire appliquer l’avis du Groupe de travail des Nations unies
Publié le samedi 22 aout 2015  |  Le Quotidien
CREI
© aDakar.com par DF
CREI - Les Avocats de Karim Wade vont saisir la Cour Suprême
Dakar, le 23 mars 2015 - La Cour de répression de l`enrichissement illicite a condamné Karim Wade à 6 ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de francs Cfa. Ses avocats ont déclaré à l`occasion d`une conférence de presse, qu`ils vont saisir la Cour Suprême




La défense de Karim Wade a boycotté les audiences de la Cour suprême et préfère plaider dans la presse. Après le rejet de ses exceptions et la confirmation de l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), hier, les avocats de l’ancien ministre qualifient la décision de la Cour suprême de «grave et scandaleuse dans un État de droit».

Ainsi, estiment-ils dans un communiqué, la juridiction «confirme et cautionne plus d’une centaine d’irrégularités et de violations commises» par Henri Grégoire Diop et Cie. «Dans cette affaire caractéristique d’un complot politico-judiciaire, la Cour suprême du Sénégal a choisi de défendre le régime du Président Macky Sall afin de liquider son challenger politique pour l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle», indiquent Me Ciré Clédor Ly et autres pour qui «la parodie de justice a enfin été confirmée». Karim Wade et ses conseils dénoncent ainsi «l’instrumentalisation de la justice sénégalaise à des fins politiques». Ils reviennent d’ailleurs sur la demande de récusation du juge Amadou Bal, rejetée par la Cour suprême, relevant également que «la plupart des juges de la Chambre criminelle qui ont rendu l’arrêt de rejet, ont été tous nommés pour le jugement de Karim Wade, après l’arrêt de la Crei du 23 mars 2015».

La défense du fils de Abdoulaye Wade rappelle que la juridiction suprême «elle-même a procédé à de nombreuses violations des droits fondamentaux de Karim Wade, notamment de son droit à un procès équitable, obligeant la défense à quitter l’audience». Ka­rim Wade et ses avocats «restent déterminés» afin que l’avis du Groupe de travail des Nations Unies déclarant «arbitraire» sa détention, soit «entièrement mis en œuvre et appliqué» par l’Etat du Sénégal.


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