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Nouveau médiateur de la République : ABC chante Macky
Publié le samedi 22 aout 2015  |  Le Quotidien
Alioune
© Autre presse
Alioune Badara Cissé.




Me Alioune Badara Cissé retrouve la lumière et les ors du pouvoir après plus de deux ans de traversée du désert. Il a profité de la cérémonie de passation de services à la Médiature pour revenir sur ses «retrouvailles» avec le président de la République, Macky Sall, après un long moment de brouille provoqué par son limogeage du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

Me Cissé a tenu à «remercier le président de la République pour cet extraordinaire travail intérieur de dépassement pour que deux frères pendant un moment perdu de vue se retrouvent». «Je retrouve dans cette salle des gens qui ont tant œuvré pour que cela soit, mais Dieu avait dit que cela ne sera pas en ce moment-là, cela le sera dans le secret de son cabinet, sans nul autre témoin. Parce qu’au moment où cette amitié se scellait, au moment où ses combats se menaient au Sénégal et à l’étranger, il n’y avait pas de témoins», a-t-il fait savoir. Selon Me Cissé, sachant que «ce jour arriverait ici ou ailleurs», il s’est fait «en sacerdoce l’obligation de ne rien faire et de ne rien dire». «Je suis resté droit dans mes bottes, carré dans mes principes pour certains, mais je savais que s’il fallait donner une vie pour que la sienne soit sauve, je donnerai la mienne. Pendant le temps de notre compagnonnage politique et administratif, je n’ai rien fait de moins que cela. Aujourd’hui, il a pris sur lui-même de me mettre à la tête d’une institution dans laquelle je ne reçois d’instruction de personne ou alors d’aucune autorité», a-t-il fait savoir.

Se prononçant sur son avenir politique maintenant qu’il est à la tête de cette institution et soumis au devoir de réserve, Me Alioune Badara Cissé estime que «si se mettre au service de ses concitoyens est un mouroir politique, alors il faudrait me considérer comme un cadavre politique». «Ma carrière politique a le droit d’être sacrifiée au profit des besoins des Sénégalais. Si vous pensez que sacrifier sa carrière politique, c’est se mettre au service des Sénégalais, je sacrifierai ma carrière politique, parce que la politique c’est l’administration de la cité. Et je suis au cœur de l’administration de la cité, en étant le porte-voix de ceux qui n’en ont pas, ceux qui n’en espèrent pas, ceux qui pensent que pour eux tout est fini», a-t-il argué.
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