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Multiplication des agressions : Les populations transies de peur
Publié le vendredi 21 aout 2015  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le ministre de l`intérieur a présidé la cérémonie de sortie de la 41ème promotion de l’Ecole Nationale de Police et de la Formation Permanente
Dakar, le 12 août 2015 - Le ministre de l`intérieur a présidé la cérémonie de sortie de la 41ème promotion de l’Ecole Nationale de Police et de la Formation Permanente. Il les a exhorté à redoubler d`efforts dans leur mission. Photo: Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l`intérieur




Les agressions se multiplient à Thiès au grand dam des populations qui sont transies de peur. Malgré le dispositif mis en place, les délinquants arrivent à passer entre les mailles des filets.

Le sang a encore coulé à Thiès dans la nuit du lundi au mardi. Deux conducteurs de motos «Jakarta» ont été violemment agressés à Thionakh-Peulh par deux individus non encore identifiés. Une attaque d’une violence telle que l’un des conducteurs de moto taxi, grièvement blessé au bras gauche, sera évacué aux urgences de l’hôpital régional Ahmadou Sakhir Djéguène de Thiès. D’après quelques éléments de l’enquête en cours sur cette énième agression barbare dans la cité du Rail, l’attaque a eu lieu dans les alentours désertiques du Lycée technique de Thiès. Les agresseurs qui se sont fait passer pour des clients ont indiqué à leurs victimes qu’ils voulaient juste se rendre au quartier Thionakh-Peulh, derrière la Zone d’aménagement concertée (Zac). Et ce ne sera qu’à quelques encablures de ladite zone que les malfaiteurs, prompts comme l’éclair, brandiront des coupe-coupe pour s’en prendre violemment à leurs «conducteurs». Et les bandits d’emporter avec eux les deux motos «Jakarta». L’enquête est confiée au commissariat central de Thiès.

Où se cache l’autorité compétente ?
La multiplication des agressions fait transir de peur les populations qui s’interrogent sur l’efficacité du dispositif mis en place pour juguler la criminalité galopante dans cette ville. Dès son installation à la tête du département de Thiès, le préfet Alioune Badara Samb, comme pour emboîter le pas à son prédécesseur, Mamadou Oumar Baldé, devenu aujourd’hui gouverneur de la région de Matam, avait promis de faire de la sécurité l’aspect le plus important de son action. Que nenni ! Aujourd’hui plus que jamais, la psychose gagne du terrain dans la cité du Rail. Les agressions mortelles vont crescendo. Avec, à l’affiche, des meurtres non encore élucidés, des agressions sauvages sur d’honnêtes citoyens, des pharmacies dévalisées, une circulation libre d’armes, des cas de vols de bétail, la casse des boutiques, les attaques des boulangeries… sur l’espace départemental. Un tableau plus que macabre. Voulant mettre un terme à cet état de fait, un comité départemental de développement avait regroupé autour de l’autorité administrative compétente le commandement territorial, les forces de sécurité et les représentants des 16 collectivités locales en avril dernier. Selon le préfet de Thiès, il s’agissait d’«intensifier le rythme des patrouil­les des services de sécurité, mais aussi de relever le niveau de vigilance au niveau des endroits tenus comme criminogènes». A ce titre, il informait que de «grandes opérations d’envergure sont en train d’être menées, notamment dans la ville, les nuits, avec des centaines d’éléments du Groupement mobile d’intervention, de la gendarmerie, des Eaux et forêts et de la douane». Ce, avec entres autres «des check-points sur tous les axes menant vers la cité, de 21h à 6h du matin». Aussi, disait-il, «tous les véhicules qui vont entrer à Thiès feront l’objet de fouille systématique». Sans compter «la mobilisation des moyens d’intervention par les maires des cinq collectivités locales de la ville de Thiès pour renforcer, en logistique, les forces de sécurité», suivant le vœu du président du Conseil départemental de Thiès, Idrissa Seck. Aujourd’hui, cependant, tout Thiès se pose la question de savoir pourquoi, face à tout ce dispositif, l’insécurité continue de gangrener la stabilité et la paix dans ce département ?
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