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Sénégal : La Cour suprême confirme la peine de 6 ans infligée à Karim Wade par la CREI
Publié le jeudi 20 aout 2015  |  Agence de Presse Africaine
Karim
© AFP par DR
Karim Wade, fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade




La Cour suprême du Sénégal a rejeté, jeudi à Dakar, tous les recours introduits par les avocats de Karim Wade et Cie, validant ainsi la peine de 6 ans et l’amende de 138 milliards F CFA prononcée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) contre l'ancien ministre et fils de l'ex-président Abdoulaye Wade, reconnu coupable d’enrichissement illicite.

Le verdict de la Cour suprême a été prononcé en l'absence des avocats de Karim Wade qui avaient également boudé la première audience prévue le 6 août dernier mais qui avait été finalement reportée.

L'ancien ministre détenteur de plusieurs porte feuilles, a été condamné en première instance en mi-mars 2015, à six ans de prison ferme plus une amende de 138 milliards de FCFA, par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI).

Avant ce verdict, la CREI avait rejeté les exceptions de nullité soulevées par la défense de Karim Wade et co-prévenus, tous poursuivis pour enrichissement illicite.

Ces exceptions concernaient notamment la violation des droits de la défense, le droit à un procès équitable, l'interdiction de sortie du territoire et la durée des interrogatoires.

Le 17 février 2015, au terme du procès, Cheikh Tidiane Mara, Procureur spécial de la CREI, avait requis 7 ans de prison ferme et 250 milliards de FCFA d'amende contre Karim Wade et l'application de l'article 34 du Code pénal sénégalais qui prévoit une interdiction de droits civiques et une confiscation des biens.

Karim Meïssa Wade, fils d'Abdoulaye Wade, ancien président de la République du Sénégal (2000-2012), a été nommé ministre d'État, de la Coopération et des Transports en mai 2009 avant de quitter le gouvernement après la défaite de son père à la présidentielle de 2012.

Conseiller personnel de son père et président de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique (ANOCI) dont le 11e sommet s'est tenu à Dakar en mars 2008, il a été battu aux élections municipales de Dakar où il est devenu conseiller municipal de l'opposition, sa première fonction élective.


TE/od/APA
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